Des menaces de mort pèsent sur le Directeur général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature(ICCN).

Des sources fiables font état d’actes d’intimidation et de menaces de mort visant le Pasteur Dr. Cosma Wilungula sur la toile, à cause de son ferme engagement à faire respecter la loi relative à la conservation de la nature et les conventions internationales.

Selon des informations concordantes au groupe de presse LE LIBÉRAL, l’ancien Ministre de l’Environnement et Développement durable serait cité depuis le point de presse que le DG de l’ICCN avait tenu le 22 juillet 2021 dernier à Kinshasa , au Jardin Botanique de Kinshasa pour expliquer les mobiles du retrait du Parc National de la Salonga sur la liste du patrimoine mondial en péril.

 » Cosma est victime de nombreux actes d’intimidation et de menaces, y compris de menaces de mort, notamment par le biais des déclarations, des appels téléphoniques anonymes, des messages haineux exprimés lors des réunions organisées dans la ville de Kinshasa » fait savoir L’ONG de défense de l’environnement SEC et PLUIE.

Par ailleurs, d’autres sources confirment que, ces menaces font suite à la dénonciation de libéraliser le commerce illicite et illégal des espèces protégées et son appel à la suspension et l’annulation de l’arrêté interministériel funeste à savoir l’Arrêté interministériel n°…CAB/MIN/PF/2020 et n°…CAB/MIN/FINANCES/2020/065 portant fixation des taux des droits, taxes et redevances en matière d’installation classée de la catégorie I.a à percevoir à l’initiative du Ministère de l’Environnement et Développement Durable, en matière de gestion forestière du 24 juillet 2020 publié au journal officiel.

En fait, le 22 Juillet 2020, le Pasteur Dr. Cosma s’était alors exprimé pour dénoncer cet arrêté qui consacre le braconnage en RDC.

 » La dénonciation vaut la peine étant donné que l’arrêté annihile tous les efforts consentis pour la restauration et la crédibilité de la RDC en ce que ce pays apporte des solutions au changement climatique et à la problématique de la survie de l’humanité. Dr. Cosma avait appelé au respect des lois et conventions internationales » ajoute cette ONG.

Par ailleurs, des Organisations du secteur de l’Environnement dénoncent fermement ces menaces et actes d’intimidation à l’endroit du Pasteur Dr. Cosma, et appellent les autorités congolaises à diligenter une enquête prompte, exhaustive, impartiale et transparente concernant ces faits qui seraient attribués à l’ancien ministre Claude Nyamugabo, apprend-on de sources certaines.

L’Organisation SEC & PLUIES, généralement bien informée, précise que le précité serait même en train de projeter des réunions pour mobiliser des députés nationaux de l’Union sacrée en vue d’obtenir l’interpellation du Pasteur Cosma à l’Assemblée nationale.

Arrêté interministériel troublant.

« Ces menaces sont totalement indignes, souligne SEC & PLUIES, et incroyablement réelles ». La RDC est un pays de méga biodiversité du monde et fournit des efforts énormes pour la restauration de la biodiversité. Tous ces efforts, en effet, sont foulés aux pieds par cet arrêté fort troublant. Ce texte hypothétique, la survie de la faune et flore de la RDC. Pour bien comprendre, rappelle-t-elle, les cosignataires de l’Arrêté libéralisent le braconnage. Elle poursuit en soulignant que, selon cet Arrêté, personne ne peut plus être inquiété ni poursuivi en justice pour avoir tué un Okapi ou toute espèce protégée. En clair, les pointes d’ivoire sont admises à être vendues à la cité. Il n’y a plus de trafic illicite. De là, il y a lieu de conclure que l’Iccn n’a pas de raison d’exister. Cet établissement public, selon les signataires de l’Arrêté interministériel, doit disparaitre.

En lisant l’Arrêté, nous dit SEC & PLUIES, il est autorisé, par exemple, d’abattre un éléphant pour 2000 Usd. On peut capturer un éléphant de foret à 1475 Usd ; capturer un gorille à 1145 Usd. Les ivoires peuvent être exportés jour et nuit selon Claude Nyamugabo et Sele Yalaghuli, cités par cette Organisation de défense de l’Environnement. Ils ont inscrit au journal officiel les prix des espèces qui n’existent même pas en RDC.

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