Alexis Thambwe-Mwamba

Rentrée parlementaire en RDC : Une session essentiellement budgétaire.

Les présidents des deux chambres du parlement congolais, Jeanine Mabunda Lioko Mudiayi et Alexis Thambwe – Mwamba ont procédé ce mardi 15 septembre 2020 à l’ouverture solennelle de la session ordinaire de septembre 2020; une session, essentiellement budgétaire comme les prévois la constitutionet les règlements d’ordre intérieurde deux chambres. Au cours de cette session, les Députés et Sénateurs doivent examiner le budget de l’exercice 2021 et la réédition des comptes du budget passé. Une session ouverte alors que plusieurs Congolais sont préoccupés par les reformes électorales en prévision du scrutin de décembre 2023. Cette question pourrait justement s’inviter au débat car, selon Alexis Thambwe – Mwamba, président du Sénat, de telles questions ne doivent être traitées que dans les institutions, ,l’Assemblée nationale et le Sénatbpour ce cas d’espèce. « Plusieurs initiatives sur la réforme des lois électorales sont prises par divers acteurs et citoyens et font probablement suite au mécontentement de juillet dernier. Comme vous le savez, c’est une évidence qu’aucune loi ne peut être votée en dehors des institutions, en l’occurrence, l’Assemblée nationale et le Sénat où se tiennent les débats adéquats« , a déclaré Alexis Thambwe – Mwamba. Joseph Kabila signe sa rentrée politique ! L’ouverture de cette session a par ailleurs été marquée par la présence du Sénateur à vie, Joseph Kabila, ancien président de la République Démocratique du Congo qui a fait une de ses rares apparitions en public, presque deux ans après son départ de la tête du pays. C’est d’ailleurs la première fois que l’ex-chef de l’Etat honore son mandat de Sénateur à vie, que la Constitution accorde à tous les anciens présidents de la République. A l’Assemblée Nationale, la présidente Jeanine Mabunda a passé en revue la situation sanitaire, sécuritaire et économique du pays avant de lancer un appel au gouvernement de déposer, dans le respect des délais, le projet de loi budgétaire. « Je rappelle que la session ordinaire qui s’ouvre ce jour est avant tout de par la volonté du constituant, une session budgétaire. Priorité sera accordée à l’examen et au vote du projet de loi de finances de l’exercice 2021 qu’il revient au gouvernement de déposer au bureau de notre chambre, dans le respect des délais requis par la Constitution et la loi relative aux finances publiques« , a martelé Jeanine Mabunda. Les travaux de la session ordinaire de septembre vont durer trois mois. Ils s’étaleront donc jusqu’au 15 décembre 2020. Célestine Masudi.

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ALLOCUTION DU PRÉSIDENT DU SÉNAT A L’OCCASION DE L’OUVERTURE DE LA SESSION ORDINAIRE DE SEPTEMBRE 2020

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO S E N A T ALLOCUTION DU PRÉSIDENT DU SÉNAT A L’OCCASION DE L’OUVERTURE DE LA SESSION ORDINAIRE DE SEPTEMBRE 2020 Palais du Peuple Kinshasa, 15 septembre 2020 Honorables Sénateurs et Chers Collègues ; Mesdames et Messieurs ; Notre Chambre reprend ses travaux ce jour et conformément aux articles 15 de la Constitution et 82 du Règlement Intérieur, j’ai l’honneur de procéder à l’ouverture de sa session ordinaire de septembre 2020. Permettez-moi, avant de passer en revue les situations sécuritaire, économique, sociale politique et du programme de notre institution, de revenir aux faits survenus dans notre pays ces derniers temps et qui peuvent continuer à influencer l’agenda de nos activités ainsi que les équilibres de la vie nationale. La Pandémie du COVID-19 qui nous a confinés pendant une bonne période de cette année est certes stabilisée mais pas encore vaincu. Je salue en votre nom les efforts et l’efficacité avec lesquels le Gouvernement et les différents services d’interventions ont, et continuent à effectuer afin de limiter le plus possible l’expansion de ce virus. C’est ici l’occasion de rappeler qu’il nous appartient, en notre qualité de parlementaire, de soutenir ces efforts par la sensibilisation de la population qui doit rester consciente que la fin de l’état d’urgence, intervenue le 22 juillet 2020, ne signifie pas l’éradication de la pandémie. Nous sommes donc tous tenus de continuer à observer les mesures sanitaires dites « gestes barrières », en l’occurrence la distanciation sociale, le port du masque et le lavage régulier des mains. Nous avons clôturé la session passée sous une forte tension qui a amené les groupes politiques, aussi bien ceux dits de l’opposition que ceux dits de la majorité et de la société civile à manifester par des marches dans la rue. Certains exprimaient leurs refus des propositions des lois et désignations à l’Assemblée Nationale et d’autres tentaient de soutenir le contraire. Dans tous les cas, la violence a été aux portes du temple de la démocratie avec entre autres conséquences : L’interdiction d’accès au parlement provoquant la peur au ventre des députés et sénateurs qui devaient accéder à leur lieu de travail. L’atteinte à l’intégrité physique des représentants du peuple. J’ai encore en mémoire cette fameuse et violente phrase qui a fait le tour des médias, je cite : « boma député, tika policier » ! A ce stade, je voudrais demander au Gouvernement de prendre toute mesure qui permettrait d’éviter cet état de chose aux prochaines sessions et à nos chambres de prêter oreilles à ces expressions populaires afin d’en circonscrire les racines et envisager les solutions idoines. Plusieurs initiatives sur les réformes des lois électorales sont prises par divers acteurs et citoyens, et font probablement suite aux mécontentements de juillet dernier. Comme vous le savez, c’est une évidence qu’aucune loi ne peut être votée en dehors des institutions en l’occurrence l’Assemblée Nationale et le Sénat où se tiennent les débats adéquats. D’éminents Professeurs d’universités, d’éminents juristes et certains politiciens s’avancent sur l’inconstitutionnalité ou non de certaines décisions. Le conseil à donner aux uns et aux autres est de toujours, en cas de doute, pousser les limites de l’analyse en se référant, au besoin, aux annales parlementaires pour connaître la «  Ratio Legis » qui a conduit à rédiger tel article de la Constitution ou de telle loi sous la forme que vous connaissez. Dans l’hypothèse d’une controverse quant à l’interprétation des textes ou de leur inadaptation aux situations de l’heure, la Loi a prévu aussi bien la possibilité d’obtenir l’interprétation auprès des instances habilitées que celle de la réforme des textes jugés inadaptés. Il s’ensuit que les textes doivent être appliqués en l’état, aussi longtemps qu’ils ne sont pas modifiés. Il y va de la sauvegarde des droits et libertés fondamentaux garantis aux particuliers. C’est dans ce cadre que notre chambre doit, dans une froide lucidité demeurer le gardien de l’inviolabilité de la Constitution. Dans une Démocratie, la République est une mécanique institutionnelle dont le rendement dépend du bon fonctionnement de son engrenage. Il serait alors aberrant de penser qu’une institution peut, à elle seule, répondre aux attentes de la population. Cela étant, c’est pour moi l’occasion d’exprimer mon souhait de voir les institutions de la République se concerter régulièrement en vue de converger leurs efforts vers l’intérêt de la population, dans le respect du principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs. Le constat sur le plan politique est que le pays fait face à des ingérences étrangères récurrentes dans les affaires intérieures de l’Etat. Nous remarquons que certaines représentations diplomatiques s’érigent en conseillers d’institutions publiques et d’acteurs politiques en fonction. Leurs déclarations et activisme contribuent à l’évidence à la méfiance et opposition entre congolais. Je prie donc le Gouvernement de rappeler aux représentants des pays amis au plus grand respect de la Convention de Vienne à son article 41, alinéa 1er ainsi que de la Charte des Nations-Unies à son article 2 paragraphe 7 et de soumettre leur comportement au respect de nos institutions, des autorités et des citoyens. Au sein de notre société, le tribalisme envahit les réseaux sociaux ainsi que les pratiques dans l’administration, les institutions de l’État et la cité. On ne peut en aucun cas construire une Nation, un État et une démocratie sur cette base. Comme Sénateurs, représentant toutes les tendances de nos 145 territoires, nous devons inscrire dans nos actions la sensibilisation à la lutte contre ce phénomène et sans écarter nos identités multiples, privilégier notre participation au destin commun appelé la République Démocratique du Congo. Je saisis cette occasion pour vous exprimer à la fois une mise en garde et une demande de lucidité à nous tous face au type d’informations qui circulent à longueur des journées sur les réseaux sociaux, médias qui peuvent être dévastateurs en rapport avec nos responsabilités. Permettez-moi sur ce, de vous partager les propos d’Umberto Eco que vous devez certainement avoir lu, je cite : « Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions de personnes qui avant, ne parlaient qu’au bar et ne causaient aucun tort

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Sénat : Face à face Alexis Thambwe – Mwamba et Leila Zerougui autour des questions sécuritaires.

Les questions sécuritaires dans la partie Est de la RD-Congo , le renouvellement du mandat et la préparation des stratégies conjointes de sortie de la MONUSCO, ont été au menu de l’audience que président du sénat, l’honorable Alexis Thambwe – Mwamba a accordé ce mercredi 9 septembre 2020 à la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations- unies et patrone de la MONUSCO, Mme Leila Zerrougui. Au sortir de l’audience, Leila Zerrougui a rappelé le sens de sa démarche dans toutes les institutions, conformément à la résolution prise par le Conseil de sécurité des Nations -unies en décembre dernier. Il est question de travailler avec le gouvernement pour bien préparer le départ des troupes onusiennes de la Rdc, un départ voulu responsable. Concernant la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la RDC, Leila Zerrouigui a appelé les groupes armés au dialogue pour faire entendre leurs voix, au lieu de recourir aux exactions sommaires. A l’issue de l’audience, Mme Zerrougui a salué la franchise et l’utilité dans les échanges avec le président de la chambre haute du parlement congolais. Robert Bolongo.

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Sénat : Alexis Thambwe-Mwamba reprend du service après les vacances Parelementaires.

A peine revenu au pays après un bref séjour en Europe, le président du Sénat, l’honorable Alexis Thambwe Mwamba s’est vite remis au travail. Ce lundi 07 septembre, il a accordé une série d’audiences à plusieurs de ses hôtes. En premier lieu, le speaker de la chambre haute a reçu le collectif de jeunes du grand Kivu pour des échanges autour des questions sécuritaires qui ralentissent le développement de l’ex – Grand Kivu. Ces jeunes sollicitent l’implication du Sénat pour trouver une solution durable et le retour de la paix dans la façade orientale du pays. Juste après, le président de la chambre des sages a reçu la délégation des chefs coutumiers du Kongo Central. Les gardiens des valeurs coutumières du Kongo Central ont fulminé contre le silence des institutions nationales concernant la non application de l’arrêt de la cour constitutionnelle, qui exige la démission du Gouverneur Atou Matoubuana. Ces deux délégations sont sorties satisfaites avec espoir de voir des solutions rapides. Robert Bolongo.

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