Goma

Plus question de port d’armes pour les « Wazalendo » dans la ville de Goma

L’autorité provinciale du Nord-Kivu, a aux termes d’une séance de sensibilisation de ces hommes sur le droit international humanitaire de ce vendredi 12 avril, annoncé l’interdiction aux « Wazalendo » de circuler avec leurs armes dans la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo. Pour le général-major, Peter CIRIMWAMI NKUBA, gouverneur militaire du Nord-Kivu, cette décision ressort d’une réunion sécuritaire à l’issue de laquelle des informations ont été transmises par la société civile et la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco),  » nous avons pris un certain nombre des décisions, c’est qu’on ne veut plus voir un combattant « Volontaire pour la défense de la patrie » (VDP) dans la ville avec une arme et les état-majors des VDP doivent aller au-delà de la population « , déclare-t-il. Rappelons que deux (2) membres de Wazalendo ont été arrêté cette même semaine dans un braquage faisant 4 morts des civils.La décision de l’autorité urbaine de la province du Nord-Kivu est à féliciter car, cela ne permet non seulement d’éviter les attaques dans la ville de Goma, mais aussi de démasquer certains terroristes qui se cachent derrière les Wazalendo. Jonathan LOALI

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Goma : Trois (3) FARDC et deux (2) Wazalendo présumés auteurs du braquage mortel à Goma aux arrêts

Les auteurs des fusillades ayant coûté la vie à quatre (4) civils dans la ville de Goma, ont été arrêtés ce jeudi 11 avril par les forces de l’ordre à Goma dans la province du Nord-Kivu. Selon le commissaire supérieur, Faustin KAMAND, il s’agit des trois (3) brebis galeuses issues des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de deux (2) résistants Wazalendo. Outre que ces criminels arrêtés par les forces de l’ordre, l’autorité urbaine a présenté par cette même occasion à la presse plusieurs autres présumés auteurs de l’insécurité à Goma, un total de 30 bandits. Choqué par ces événements, le maire de Goma rassure à la population l’arrestation de ces bandits, et conseille aux opérateurs économiques qui œuvrent spécifiquement dans les domaines de finances, de clôturer leurs activités à temps. Depuis le début de cette semaine, Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, enregistre environ dix (10) morts dans des circonstances similaires.La population fait face à une insécurité permanente semée par des personnes porteuses d’armes à feu. Jonathan LOALI

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Affrontements RDC-Rwanda: Tombé armée à la main le corps d’un soldat congolais accueilli comme un héros à Goma

Une vive tension a été observé ce vendredi 17 2022 à Biravu dans la ville de Goma au Nord-Kivu, frontière RDC et Rwanda. À la base une altercation entre un militaire des FARDC et les éléments de l’armée Rwandaise. Bilan,un soldat congolais tué, deux policiers rwandais et des civils blessés lors de cet échange de tirs à un poste-frontière entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda à Goma, dans un contexte de tensions extrêmes entre les deux pays, selon des sources sécuritaires. « Un soldat congolais a foncé, tirant en direction de la frontière rwandaise. Un soldat rwandais a tiré sur lui et il est mort sur place« , a témoigné sous couvert de l’anonymat un policier congolais présent lors de l’incident, qui a eu lieu au poste frontière dit de la « Petite barrière« . « Il s’en est suivi un échange des tirs entre nous et les forces de sécurité rwandaises. Il y a des blessés parmi les civils qui voulaient traverser la frontière« , a ajouté la source. « Un militaire congolais non autrement identifié a tiré sur les passants qui traversaient la frontière (…) Il a blessé deux policiers (rwandais). C’est ainsi qu’en réplique, le militaire congolais qui a tiré a été fusillé« , lit-on sur le compte Twitter de l’armée rwandaise. Les tensions ont repris entre la RDC et le Rwanda avec la résurgence du Mouvement du 23 mars (M23), accusé d’avoir tué en janvier au moins 26 militaires congolais dans une attaque, selon le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST). Depuis, le gouvernement de Kinshasa accuse Kigali de soutenir cette rébellion à prédominance tutsi, ce que dément pour sa part le gouvernement de Kigali. C’est donc en début de l’après midi de ce vendredi 17 juin que le corps de ce soldat congolais qualifié de héros a été rapatrié en RDC, applaudi par la foule qui lui a rendu des hommages vibrant. Signalons que les observateurs de la CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands Lacs) ont discuté brièvement avec des officiels congolais et rwandais sur le lieu de l’incident à la frontière, avant de poursuivre les discussions ailleurs au Rwanda. Il faut noter qu’après cet incident la Direction Générale de Migration DGM en sigle a décidé de fermer les frontières Rdc Rwanda au Nord et Sud-Kivu jusqu’à nouvel ordre. Par ailleurs plusieurs voix attendent le compte rendu de la 58 ème réunion du conseil des ministres de ce vendredi 17 juin présidée en visio conférence par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Gladys EBILE BOMBO

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Goma : Fatshi n’ira plus !

Le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ne se rendra plus à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Selon des sources concordantes tant à Kinshasa qu’à Goma, cette annulation est justifiée par l’agenda très chargé du Président de la République. Cette information risque de plonger tout le Nord-Kivu dans le doute, parce que le décor était déjà planté pour accueillir le premier citoyen congolais annoncé aujourd’hui mardi au chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Entre-temps à Goma, des signaux annonçant son arrivée étaient totalement visibles dans la capitale touristique où des caravanes motorisées sillonnent la ville et des panneaux sont érigés dans les différents coins de la ville.Même si la ville de Goma se préparait jusque hier à accueillir le Président de la République ce mardi 22 Septembre 2020, celui-ci ne se rendra plus dans cette ville touristique. Et ce, même si toute la ville en parle et que les artères de la ville en témoignent par le nombre des panneaux très visibles.Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui devrait y être la semaine dernière, pour le sommet Rdc- Rwanda- Angola- Ouganda- Burundi, vient pour visiter la population de Goma en particulier, mais de l’Est en général victime de l’activisme des milices et d’autres mouvements rebelles qui pullulent dans cette partie du pays.Outre la tenue, ce mercredi 22 septembre du sommet avorté, annonçait une dépêche présidentielle le 20 septembre dernier, cette fois-ci en visioconférence, le chef de l’État va aussi inaugurer Serena Goma Hôtel. Il tenait à rencontrer plusieurs dignitaires des principaux groupes ethniques de l’Est. Ceci revêt un caractère important, dans la mesure où la sécurité préoccupe au plus haut point la population de la partie Est de la République Démocratique du Congo.Au sein de la population gomatracienne, indique notre source, les attentes sont nombreuses. Tous voient d’un bon œil cette deuxième visite du numéro un congolais et ne rêvent qu’à la restauration de la sécurité dans l’ensemble de la région Est, gage d’un développement mis en berne à cause de l’insécurité causée par une panoplie des groupes armés qui pullulent dans cette partie. L’arrivée du garant de la nation est la deuxième du genre dans la ville, très stratégique de Goma.A la veille de l’arrivée du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à Goma, le caucus des députés nationaux du Nord-Kivu présents à Goma a échangé lundi avec le Gouverneur Carly Nzanzu Kasivita en vue de planifier l’arrivée du Chef de l’Etat congolais. Au sortir de cette rencontre, le député national Josué Mufula Juve, élu de la ville de Goma pense que le chef suprême des forces armées de la RDC et de la police nationale congolaise devra profiter de son séjour au Nord-Kivu pour mettre un accent particulier sur le rétablissement de la sécurité dans la région. Toujours dans le même registre, les notabilités locales de Rutshuru appellent le Président de la République à s’impliquer davantage dans l’amélioration des conditions socio-économiques et alimentaires des combattants issus des ex-groupes qui ont longtemps troublé la quiétude des paisibles populations. Laurent Mugiraneza lance cet appel au lendemain de l’attaque du marché de Kabaya, groupement Kisigari en territoire de Rutshuru par un groupe des ex-miliciens qui s’étaient rendus et cantonnés au centre de brassage et de recyclage de Rumangabo. Pour ce notable de Rutshuru, cette question devra être traitée en toute urgence. Dix civils et un soldat tués dans « le triangle de la mort » Pendant que le voyage du Chef de l’Etat pour Goma est annulé, l’on apprend que dix civils et un soldat ont été tués dimanche soir dans une zone surnommée « le triangle de la mort » dans l’Est de la République démocratique du Congo lors d’une attaque attribuée au groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF), a indiqué lundi un responsable local. « La nuit d’hier (dimanche à lundi), l’ennemi est entré de l’Est vers l’Ouest. Il est arrivé à 400 mètres du bureau de secteur de Mbau où il a tué dix personnes et un militaire », a déclaré à l’AFP Donat Kibwana, l’administrateur du territoire de Beni. « L’ennemi, ce sont les ADF », a-t-il ajouté, indiquant que « trois autres personnes sont blessées et plusieurs personnes (sont portées) disparues ». Parmi les dix personnes tuées, « il y a deux hommes et huit femmes », a déclaré de son côté le président de la société civile de Mbau, Omar Kalikia, qui a évoqué « un bilan provisoire ». « L’attaque a commencé à 20h30 et s’est terminée à 1h00 », selon lui, ajoutant que « trois maisons ont été incendiées » et « tous les biens ont été emportés », dont des chèvres. La zone surnommée « le triangle de la mort » est située dans la province du Nord-Kivu près de l’Ouganda, où les ADF sont tenus pour responsables de la mort de 570 civils depuis novembre 2019, selon des experts. A l’origine des rebelles musulmans ougandais, les ADF sont l’un des groupes armés les plus meurtriers parmi les dizaines qui déstabilisent toujours l’Est de la RDC. Les ADF se sont installés dans cette partie de la RDC dans les années 90. Ils n’ont pas attaqué l’Ouganda voisin depuis des années, vivant de trafics comme les autres groupes armés. Depuis avril 2019, certaines de leurs attaques sont revendiquées par les djihadistes de l’État islamique. Fin octobre, l’armée a lancé des opérations contre les fiefs des ADF, sans parvenir à faire cesser les massacres. Depuis près de 30 ans, des dizaines de groupes armés congolais et des pays voisins (ougandais, rwandais, burundais) entretiennent la violence dans l’Est de la Rdc. Robert Bolongo

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Nord-Kivu : Fatshi attendu à Goma ce mardi 22 septembre

Arrivée imminente à Goma du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le décor est planté pour accueillir le premier citoyen congolais annoncé aujourd’hui mardi au chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Des signaux annonçant son arrivée sont totalement visibles dans la capitale touristique où des caravanes motorisées sillonnent la ville et des panneaux sont érigés dans les différents coins de la ville. La ville de Goma se prépare à accueillir le Président de la République ce mardi 22 Septembre 2020. Toute la ville en parle. Les artères de la ville en témoignent par le nombre des panneaux très visibles.Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui devrait y être la semaine dernière, pour le sommet Rdc- Rwanda- Angola- Ouganda- Burundi, vient pour visiter la population de Goma en particulier, mais de l’Est en général victime de l’activisme des milices et d’autres mouvements rebelles qui pullulent dans cette partie du pays.Outre la tenue, ce mercredi 22 septembre du sommet avorté, cette fois-ci en visioconférence, le chef de L’État va aussi inaugurer Serena Goma Hôtel. Il tient à rencontrer plusieurs dignitaires des principaux groupes ethniques de l’Est. Ceci revêt un caractère important, dans la mesure où la sécurité préoccupe au plus haut point la population de la partie Est de la République Démocratique du Congo.Au sein de la population gomatracienne les attentes sont nombreuses. Tous voient d’un bon œil cette deuxième visite du numéro un congolais et ne rêvent qu’à la restauration de la sécurité dans l’ensemble de la région Est, gage d’un développement mis en berne à cause de l’insécurité causée par une panoplie des groupes armés qui pullulent dans cette partie. L’arrivée du garant de la nation est la deuxième du genre dans la ville, très stratégique de Goma. A la veille de l’arrivée du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à Goma, le caucus des députés nationaux du Nord-Kivu présents à Goma a échangé lundi avec le Gouverneur Carly Nzanzu Kasivita en vue de planifier l’arrivée du Chef de l’Etat congolais. Au sortir de cette rencontre, le député national Josué Mufula Juve, élu de la ville de Goma pense que le chef suprême des forces armées de la RDC et de la police nationale congolaise devra profiter de son séjour au Nord-Kivu pour mettre un accent particulier sur le rétablissement de la sécurité dans la région. Toujours dans le même registre, les notabilités locales de Rutshuru appellent le Président de la République à s’impliquer davantage dans l’amélioration des conditions socio-économiques et alimentaires des combattants issus des ex-groupes qui ont longtemps troublé la quiétude des paisibles populations. Laurent Mugiraneza lance cet appel au lendemain de l’attaque du marché de Kabaya, groupement Kisigari en territoire de Rutshuru par un groupe des ex-miliciens qui s’étaient rendus et cantonnés au centre de brassage et de recyclage de Rumangabo. Pour ce notable de Rutshuru, cette question devra être traitée en toute urgence. Dix civils et un soldat tués dans « le triangle de la mort » Pendant que le Chef de l’Etat est attendu ce mardi à Goma, l’on apprend que dix civils et un soldat ont été tués dimanche soir dans une zone surnommée « le triangle de la mort » dans l’Est de la République démocratique du Congo lors d’une attaque attribuée au groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF), a indiqué lundi un responsable local. « La nuit d’hier (dimanche à lundi), l’ennemi est entré de l’Est vers l’Ouest. Il est arrivé à 400 mètres du bureau de secteur de Mbau où il a tué dix personnes et un militaire », a déclaré à l’AFP Donat Kibwana, l’administrateur du territoire de Beni. « L’ennemi, ce sont les ADF », a-t-il ajouté, indiquant que « trois autres personnes sont blessées et plusieurs personnes (sont portées) disparues ». Parmi les dix personnes tuées, « il y a deux hommes et huit femmes », a déclaré de son côté le président de la société civile de Mbau, Omar Kalikia, qui a évoqué « un bilan provisoire ». « L’attaque a commencé à 20 h 30 et s’est terminée à 1h00 », selon lui, ajoutant que « trois maisons ont été incendiées » et « tous les biens ont été emportés », dont des chèvres. La zone surnommée « le triangle de la mort » est située dans la province du Nord-Kivu près de l’Ouganda, où les ADF sont tenus pour responsables de la mort de 570 civils depuis novembre 2019, selon des experts. A l’origine des rebelles musulmans ougandais, les ADF sont l’un des groupes armés les plus meurtriers parmi les dizaines qui déstabilisent toujours l’Est de la RDC. Les ADF se sont installés dans cette partie de la RDC dans les années 90. Ils n’ont pas attaqué l’Ouganda voisin depuis des années, vivant de trafics comme les autres groupes armés. Depuis avril 2019, certaines de leurs attaques sont revendiquées par les djihadistes de l’État islamique. Fin octobre, l’armée a lancé des opérations contre les fiefs des ADF, sans parvenir à faire cesser les massacres. Depuis près de 30 ans, des dizaines de groupes armés congolais et des pays voisins (ougandais, rwandais, burundais) entretiennent la violence dans l’Est de la Rdc. Robert Bolongo

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