Insécurité

Assemblée Nationale : Jeanine MABUNDA très préoccupée par la résurgence de l’insécurité en Ituri.

La situation sécuritaire critique que connait la province de l’Ituri préoccupe au plus haut point la présidente de l’Assemblée nationale qui a échangé ce lundi avec le gouverneur de l’Ituri, Jean Bamanisa.Les deux personnalités ont examiné divers voies et moyens de retrouver la paix durable, notamment la réhabilitation d’une vraie justice pour mettre fin à l’impunité.Jean Bamanisa était largement satisfait de la qualité des échanges qu’il a eu avec la speaker de la chambre basse qui ne ménage aucun effort pour mettre fin à cette insécurité dont les effets négatifs sur la population sont connus de tous.Au sortir de l’audience lui accordée, Jean Bamanisa,Gouverneur de l’Ituri, s’est exprimé en ces termes : Nous avons profité de voir Madame la Présidente de l’Assemblée nationale pour lui faire rapport sur ce concept DDR Communautaire qui est là réintégration des populations victimes, des populations qui ont été touchées par les différents conflits, et nous insistons pour que le Gouvernement national puisse mettre un accès particulier sur le financement de projet qui existe déjà suivant le budget adopté sur les investissements locaux; des infrastructures locales, la restauration de l’autorité de l’Etat, le dialogue, tout ce qui est nécessaire à aider les populations à les stabiliser et à pouvoir croîtreCes questions ont été données et Madame la Présidente a appuyé et nous espérons que, avec le caucus des députés de l’Ituri qui ont le temps de travailler et les questions qu’ils ont vues en Ituri seront débattues pour pouvoir trouver des solutions idoines pour que la paix soit retrouvée et que nous Forces Armées puissent avoir les moyens de faire leur travail comme il se doit; que le justice soit renforcée et que tous les outils de l’Etat soient efficaces pour assurer une bonne stabilité dans la partie de l’Est. Pius Romain Rolland

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Insécurité : Les Gouverneurs de l’Ituri, du Nord et du Sud Kivu, en plaidoirie de renforcement de capacité militaire auprès de l’Assemblée Nationale

Carly Nzanzu Kasivita, Théo Ngwabidje Kasi et Jean Bamanisa Saïdi, respectivement Gouverneur du Nord-Kivu ; Sud-Kivu et de l’Ituri ont eu ce lundi 10 juillet 2020, dans la salle des Banquets du Palais du Peuple, une séance de travail avec le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Boniface Balamage Nkolo. Se sont joint à cette séance de travail, les caucus des élus nationaux de toutes les trois provinces concernées en ce, y compris la Commission Défense et sécurité présidée par l’honorable Jaynet Kabila Kyungu. La question principale qui a fait l’objet de cette rencontre quadripartite est la plaidoirie des trois exécutifs provinciaux en rapport avec l’activisme des groupes armés locaux et étrangers dans leurs juridictions respectives. En plus des massacres commis ce dernier mois dans ces trois provinces en proie à l’insécurité grandissante. Plusieurs pistes de solutions ont été évoquées pour mettre fin définitivement à ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes dans la région. Il s’agit notamment d’enclencher le processus de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion par la création des infrastructures de développement susceptible d’accueillir les ex-combattants, mais aussi la création de l’emploi et enclencher la diplomatie parlementaire entre les pays voisins dont leurs problèmes se règlent sur le sol Congolais. Tour à tour, ils l’ont dit à notre Rédaction en ces temes :« Nous avons rencontré le bureau de l’Assemblée nationale avec la Commission Défense et sécurité. Ce qui est un exercice essentiel puis que les questions que nous rencontrons doivent être partagées, bien connues par l’Assemblée pour en faire le suivi au niveau du Gouvernement central.Effectivement, le problème actuel, nous l’avons soulevé ici c’est de savoir vraiment les causes qui, aujourd’hui, font que les groupes armés sont récurrent au point qu’on n’arrive pas à avoir une solution définitive avec le DDR et nous devons penser à une autre approche qui ne doit pas être celle de la facilitation et du bénéfice à ceux qui prennent les armes, mais de trouver une solution : locale, communautaire au niveau économique, des infrastructures , au niveau de l’emploi parce qu’il faut assurer les populations pour leur avenir ; il est question aussi de voir ceux qui ont tenu les armes, soit ils ont été mal démobilisés ou qu’il faut leur donner maintenant une possibilité. N’oublions pas de dire que l’armée est là, elle doit faire son travail et voilà qu’il faut le renforcement des capacités de l’armée ; il y a la justice par ce que nous parlons de DDR qu’il y a la gratuité aux crimes de ceux qui l’ont commis. Il faut la justice, l’armée fassent leur travail pour que l’impunité ne reste pas un droit pour les groupes armés« . Quant à l’identification des auteurs des crimes commis dans l’Ituri, Jean Bamanisa Saidi reconnait que la CODECO est une milice mystico religieux et que s’il arrivait de remonter avec les Maï Maï, avec beaucoup d’autres groupes armés, ils se basent sur les considérations de manipulation de la population avec les groupes mystico religieux. « Les tireurs des ficelles ou ceux en cravate comme nous les appelons sont identifiés mais il faut renforcer la justice par ce que le nombre de personnes sur la liste de gens à poursuivre est très longue. Pour cela, il faut de capacités judiciaires tant au niveau civil que militaire », a dit Jean Bamanisa Saïdi, Gouverneur de la Province de l’Ituri. Quant au deuxième vice-président de l’Assemblée nationale Boniface Balamage Nkolo, les Gouverneurs de ces trois provinces, ont ténu à approcher l’Assemblée nationale pour un plaidoyer. En effet, il se constate un activisme prononcé des groupes armés qui sèment l’insécurité, qui violent et qui tuent.« Face à cet activisme, il s’avère nécessaire de repenser la politique nationale en vue de venir à bout ; d’éradiquer les groupes armés, réinsérer de manière réussi les combattants : mettre fin à l’insécurité à l’Est. Cette politique doit être encadrée par un plan général de développement pour chaque province en vue de développer en moyen terme nos provinces pour obtenir ce que je dis : l’insertion réussie ; créer les emplois, construire les routes« . Donc, les Gouverneurs sont venus faire un plaidoyer auprès de l’Assemblée nationale pour que celle-ci puisse activer ses manettes auprès du Gouvernement pour que ce dernier s’implique et réponde effectivement en impliquant nos communautés, nos provinces dans une approche où nos communautés ; nos ménages ; nos enfants sont effectivement impliqués », a-t-il déclaré après cette séance de travail. S’agissant de la nécessité de la diplomatie parlementaire, le deuxième vice-président a fait savoir que cette approche de la diplomatie parlementaire est très nécessaire. Cependant, à l’interne, le travail se fait. Mais avec les groupes armés nationaux et étrangers, la diplomatie est très nécessaire pour ramener la dynamique régionale à s’occuper des groupes armés étrangers ; à les éradiquer parce qu’il se constate une tendance qu’il y a connexion des groupes armés étrangers et nationaux. Cette connexion est très dangereuse et compliquée a-t-il souligné. Toutefois, il croit que cette approche de la diplomatie parlementaire est très nécessaire. Pour sa part, le Gouverneur du Sud Kivu Théo Ngwabidje a relevé que la problématique dans sa juridiction est due au fait de l’activisme des groupes armés. Il a indiqué que leur présence à l’Assemblée nationale consiste à poser ce problème d’activisme qui laisse tout le monde préoccupé.« Nous avons souligné qu’aujourd’hui, il faut absolument éradiquer ces groupes armés nationaux et étrangers parce que la collision entre les locaux et les étrangers nous apportent ce drame qui se passe pour le Sud Kivu, le Nord Kivu, l’Ituri et le Tanganyika. Donc, il faut éradiquer ces groupes armés par l’utilisation de la force pour ceux-là qui refusent le chemin de la paix. Ils sont très nombreux voir des milliers qui sont prêt à se rendre. Mais quelles sont les structures que nous mettons en place pour encadrer les ex-combattants. Si nous arrivons aujourd’hui à encadrer les ex-combattants, ils seront des milliers à quitter les groupes armés. Malheureusement, pour ceux qui vont rester comme de récalcitrants, il revient à l’autorité de l’Etat d’être appliqué.

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Ituri : 23 morts, plusieurs blessés, le bilan du dernier massacre des miliciens CODECO

l’Ituri pleure ses fils et filles depuis hier dimanche 09 août. Le massacre a lieu dans la Chefferie des Banyali-kilo par les miliciens de la CODECO, tôt vers 3 heures du matin, nous renseigne l’Hononorable Iracan Gratien de Saint Nicolas à notre Rédaction à travers son communiqué n°016/IGN/DN/IT/2020. Ces actes ignobles qui heurtent les consciences ont lieu dans les localités minières de Lisey et Amema, à près de 60 km au Nord-ouest de Bunia, Chef lieu de la Province de l’Ituri. Dans son communiqué, l’honorable Iracan Gratien de Saint Nicolas déplore cette situation en ce que, plusieurs fois, les alertes ont été lancées par les autochtones et le Comité provincial de sécurité qui a connaissance du site de provenance de ces miliciens de la CODECO n’a pas anticipé cette situation en assurant la protection des civils dans leurs milieux naturels. D’autre part, le député national Iracan Gratien de Saint Nicolas s’indigne du fait que les forces de l’ordre sont mal équipées et n’arrivent pas à établir les positions stratégiques d’intervention. Malgré le renfort arrivé tard, le crime ignoble était déjà commis, dont le bilan est catastrophique, soient 23 morts : des femmes, vieux et jeunes, enfants égorgées, femmes désabusées, plusieurs maisons incendiées, annonce l’élu de l’Ituri. Cette attaque n’est pas la première dans cette zone. Il pointe cependant, du doigt les officiers supérieurs qui seraient à la manœuvre de détournement de la solde des militaires et de leur ration, ce qui démotive justement les positions des FARDC dans cette partie de la République. A l’occasion, il invite le Gouvernement de la République, à travers le ministère de la Défense nationale de déployer les éléments combattants conséquent afin de mettre fin aux carnages qui ne cessent d’endeuiller la Province de l’Ituri. Pius Romain Rolland

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Insécurité à Beni-Butembo : La Véranda Mutsanga sauve le petit Gabriel des mains des Kidnappeurs à Oicha

« La troisième guerre mondiale aura pour champ de bataille, le Zaïre », je me souviens d’un des sujets de la dissertation en sixième des humanités. C’est fut en 1989. Depuis, l’esprit m’a toujours hanté de comprendre cette énigme rocambolesque qui prolongea la République Démocratique du Congo dans cette spirale barbare, voici 22 ans. Oui ! la République Démocratique du Congo est le théâtre d’affrontements militaires des armées étrangères en plus des groupes armées locaux sous la barbe complice de la plus grande Mission des Nations Unies, la Monusco.Le théâtre de tous ces affrontements et bel et bien la partie orientale de la République Démocratique du Congo. Outre les affrontements qui ne cessent de faire des victimes en millions, un véritable génocide, s’ajoute en outre une autre pratique qui implique les autochtones même. Il s’agit du phénomène Kidnapping. Des sources concordantes nous renseignent qu’il y a un réseau des kidnappeurs remonté et l’enfant Gabriel kidnappé retrouvé à Oicha, alors que les ravisseurs demandaient une rançon de 15.000 dollars. La région de Beni Lubero reste confronté à une insécurité grandissante et permanente, manifestée sous plusieurs formes, tel que les assassinats et kidnapping. La véranda Mutsanga impliquée dans la recherche de la paix et sécurité à travers le système de sécurité populaire, par une surveillance, vigilance et dénonciations, pour faciliter le travail aux services de sécurité, continue à faire des exploits.C’est en date du 04 Août courant, que la Véranda Mutsanga a été alertée sur un cas de kidnapping au quartier Mutiri, cellule Vatolya, en Ville de Butembo.La cellule antiterroriste de la Véranda Mutsanga s’est vite mise à la recherche de l’enfant kidnappé en remonta la filière des malfaiteurs. C’est alors que le réseau a été démantelé et son chef de bande appréhendé. Jérôme est son prénom qui se faisait passer pour Jerryson. Il a été cueilli dans la ville de Beni alors qu’il avait caché le petit Gabriel dans la cité de Oïcha, puis exigeait la rançon de 15.000 dollars américain pour relaxer le petit Gaby. Il a été appréhendé puis remis au service de l’Agence Nationale de Renseignement qui, par la suite s’est rendu à Oicha retrouvé le petit Gaby. Pius Romain Rolland

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