Les mots sont justes, placés à sa juste valeur au regard de la caporalisation de la justice par l’actuel pouvoir qui se cache derrière le slogan creux État de droit.
À sa place, c’est l’état de terreur instauré par l’UDPS au pouvoir.
À la plénière de ce mardi 16 juin, invité à prendre parole en rapport avec la motion incidentielle soulevée par le PPRD Didier Manara, l’élu de Mbandaka parle de son expérience politique dans jeunesse en étant ministre aux côtés des éminences pendant le régime monolithique, jamais pareil dérapage n’est survenu à la République.
Henri Thomas Lokondo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, le spectacle du vendredi 12 juin a consacré la fin de l’Etat, la République est dans le caniveau a-t-il renchéri suivant la question posée aux gens impartiaux.
À en croire ses propos, le Parlement n’a pas été empêché. Il a été fermé par une simple Ordonnance du ministère public.
Par la suite, il dénoncé l’acte foncièrement inconstitutionnel et illégal des Magistrats qui ont consacré la fin de l’État en ce que l’acte de l’Assemblée nationale ne peut pas être apprécié par un Magistrat
Se référant au Professeur Félix Vundwawe Te Pemako, par son Traité de
Droit administratif, l’actuel Président du Conseil d’Etat qui a fait le rétropédalage sur sa propre matière ne peut qu’inquiéter Henri Thomas Lokondo puis l’indigner en ce qu’il affirme dans son ouvrage que Tout acte posé par l’Assemblée nationale ne soit jugé par les juridictions de l’ordre judiciaire.
Dans la foulée, HTL déplore le fait que l’autorité de l’Etat soit piétinée. Cela ne peut que constituer ce qu’il qualifie du banditisme judiciaire par le fait de politiser à outrance la justice.
À l’occasion, il rappelle l’acte inconstitutionnel du magistrat qui interdit à Albert Yuma (PCA de la Gecamines) qui l’interdit de se rendre au siège social de la société, lequel acte qui instruit une société privée KCC à ne pas payer la Gecamines. Une aberration qui donne la nausée.
En sus, Henri Thomas Lokondo plaide des sanctions sévères sur base des textes contre leurs collègues qui les ont diabolisé car, souligne-t-il les faits précédent le droit
Pius Romain Rolland