Étudiant tué en Inde : Le gouvernement annonce « un plan diplomatique » pour que toutes les responsabilités soient établies

Près de 2 jours après la quinzième réunion des ministres, le Chef du gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a apporté, ce dimanche 15 août, son soutien à la famille de Joél Shindani, étudiant congolais tué récemment en Inde.

« Le Président de la République a déploré la mort tragique d’un étudiant congolais en Inde » nous indique le compte-rendu de cette 15ème réunion ministérielle. Il a invité le Gouvernement à tirer la sonnette d’alarme pour que pareil incident ne se reproduise plus.

Accompagné par le Vice-premier Ministre et Ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula, le le premier warrior a rendu une visite de réconfort et de consolation à la famille éplorée.

Durant leurs échanges avec la famille, le VPM des Affaires Étrangères a laissé entendre que le gouvernement milite pour qu’un plan diplomatique est en cours pour que les responsabilités soient établies et le rapatriement de la dépouille de Joël Shindani.

« Le message, c’est celui que le chef de l’État a fait lors du Conseil des Ministres, qui a été repecfite par le ministre de la Communication. D’abord, le gouvernement, le président de la République, nous sommes sommes tous choqués par ce qui est arrivé à ce jeune homme de moins de trente ans. Il est parti préparé l’avenir, prendre une formation complémentaire pour servir la République. Nous sommes choqués. Il y a une série des lesdites qui ont été prises » Rassure le VPM Lutundula.

Et de poursuivre :

« Nous demandons a tous les congolais qui sont à l’extérieur et en Inde, qui n’ont rien à faire là-bas, de revenir. Nous devons travailler. C’est ici que nous construisons notre pays, pas à l’extérieur. »

Pour sa part, le père de Joël Shindani, Odon Lupanama a remercié ses sympathisants visiteurs et le président Tshisekedi pour leur implication dans cette affaire.

Joël Shindani, 27 ans, a été arrêté par la police dimanche dernier, selon les sources policières et médiatiques indiennes pour « possession d’une petite quantité de pilules d’ecstasy », une drogue qui serait illégale, et il est décédé en garde à vue lundi matin d’un arrêt cardiaque.

Miguel Mpiutu

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