Projet Tshilejelu : l’OVD attend la contre-expertise du BTC pour la vérification de la valeur des travaux réalisés (Correspondance)

Alors que l’inspecteur chef de l’Inspection Générale de Finances (IGF), a suspendu toute approbation de frais additionnels en faveur du projet « Tshilejelu » pour non justification de l’utilisation de 13 millions de dollars des travaux de construction et d’entretiens routiers, l’Office de Voiries et drainages (OVD) sort de son silence et appelle à l’expertise du Bureau Technique de Contrôle (BTC).

Dans une correspondance dénommée « Droit de réponse de l’OVD » destinée à certains médias pour mauvaise interprétation de la lettre de l’IGF, L’OVD parle d’un contrôle de routine.

« L’OVD estime que les médias ont tordu le contenu de la lettre de l’IGF qui parle d’un contrôle de routine pour s’assurer de la gestion du projet Thilejelu, pour lequel il ne voit pas d’inconvénients. Peut-on lire dans ce document.

Cette entreprise publique chapeautée par Franck Kalumba poursuit en affirmant que le mode de financement de ce projet, c’est le Partenariat Public Privé (PPP) c’est-à-dire l’Entreprise CREC – 7 a obtenu la ligne de prét auprès de l’UBA et cette dernière paie directement le montant de cette ligne CREC -7 sans passer par l’OVD.

« L’OVD gère le compte dépôt servant de soubassement de garantie de remboursement de la ligne de prêt contractée par CREC-7 et ce compte est alimenté par le Fonds National d’Entretien Routier (FONER), actionné par la facturation pour rembourser ce prêt. À ce jour, le FONER a déjà logė dans ce compte un montant en Francs Congolais équivalent à 7.000.000,00 USD au taux du FONER. Ce compte n’a pas encore connu de mouvement de décaissement jusqu’à ce jour. » Renchérit cette société de l’État.

Pour se disculper des accusations de Jules Alingete, l’OVD appelle à la contre-expertise de BTC pour la vérification de la valeur des travaux déjà réalisés.

Il sied de signaler que le programme de mise en œuvre de ce projet, prévoit une exécution des travaux en plusieurs phases sur l’ensemble de la République.
Au total, 39,72 Kilomètres de voirie de la ville de Kinshasa sont concernés par le projet.

Dans sa phase initiale, ce dessein englobe l’Espace Grand Kasaï (101,77 Km) avec, à la clé, quelques villes et territoires de cette partie du pays. Il s’agit en l’occurrence Mbuji Mayi (25,32 Km), Kabinda (10,5 Km), Lusambo (10 Km), Kananga (35 Km), Mweneditu (5,5 km) et Tshikapa (15,39 Km).
La durée des travaux est de 28 mois pour Kinshasa et 36 mois pour l’Espace Grand Kasaï.

Miguel Mpiutu.

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