L’ASBL Drépavie accompagné du comité des étudiants de l’Université Catholique du Congo, a organisé en date du 23 avril au 24 avril 2024 à l’Université Catholique du Congo, entre ses deux campus, Limete/Mont-Ngafula, une conférence sous le thème : une génération sans Drépanos est possible. Le docteur Placide MANZOMBI, l’honorable Christelle VUANGA et monsieur Emery-praise DUAMA, Président Fondateur de l’ASBL Drépavie, étaient les intervenants de cet événement.
En effet, la drépanocytose catégorisée parmi les maladies du sang, est une maladie génétique et héréditaire. C’est-à-dire, les parents transmets la maladie à l’enfant.
Pour le docteur Placide MANZOMBI, « la drépanocytose est l’une des maladies que l’on peut transmettre que par le choix. Le choix soit d’être ignorant de ne pas connaître son électrophorèse, soit le choix de s’y connaître et d’entrer malgré ça dans le mariage dont on connaît le risque ».
Sur ce, il est primordial de se faire dépister une fois en relation pour éviter le pire. Connaître son état, c’est se préserver du danger.
En soutenance aux propos du docteur MANZOMBI, Emery-praise DUAMA, Président Fondateur de l’ASBL Drépavie, pense que la meilleure façon d’éviter la maladie de drépanocytose est le choix d’un ou d’une partenaire compatible. » Il est de notre devoir, nous, jeunes parents de demain, de prendre des décisions courageuse maintenant afin d’opérer le bon choix pour notre futur « , indique-t-il.
Et ajoute, » l’un d’autres moyens d’éviter cette maladie est de connaître son état. Nous savons très bien que dans notre pays le teste électrophorèse coûte très cher. Sur ce, pour faciliter à la population, en particulier aux jeunes étudiants de se dépister, la Fondation Drépavie que je dirige, en partenariat avec le laboratoire parrain, nous avons discuté pour mettre en bas prix ce teste moyennant un 10$. Ceci permet aux jeunes gens de connaître leur état bien avant ».
Très satisfaite de la connaissance enrichissante partagée par les intervenants lors de ladite conférence, Jemima FUMUDIYA ILUNGA, Vice-présidente des étudiants de l’Université Catholique du Congo, estime que ce sujet est jusqu’à présent un tabou dans certaines familles congolaises. Or selon elle, » ce sujet nécessite la sensibilisation de tout le monde, car, cette maladie arrive très souvent par ignorance, parc que les gens ne sont pas suffisamment informés sur les préventions ».
Signalons que l’Hon. Christelle VUANGA chargée par les occupations politique, se fait présenté par son assistant parlementaire qui a exposé sur les grandes lignes de sa proposition des loi portant sur la prévention et protection des personnes atteints par la drépanocytose au Congo. Cette proposition a été déjà déposé au niveau de l’Assemblée Nationale, et on attend que l’ouverture de débat avant sa promulgation chez le Chef de l’État.
Jonathan LOALI