Jeanine Mabunda

Rentrée parlementaire en RDC : Une session essentiellement budgétaire.

Les présidents des deux chambres du parlement congolais, Jeanine Mabunda Lioko Mudiayi et Alexis Thambwe – Mwamba ont procédé ce mardi 15 septembre 2020 à l’ouverture solennelle de la session ordinaire de septembre 2020; une session, essentiellement budgétaire comme les prévois la constitutionet les règlements d’ordre intérieurde deux chambres. Au cours de cette session, les Députés et Sénateurs doivent examiner le budget de l’exercice 2021 et la réédition des comptes du budget passé. Une session ouverte alors que plusieurs Congolais sont préoccupés par les reformes électorales en prévision du scrutin de décembre 2023. Cette question pourrait justement s’inviter au débat car, selon Alexis Thambwe – Mwamba, président du Sénat, de telles questions ne doivent être traitées que dans les institutions, ,l’Assemblée nationale et le Sénatbpour ce cas d’espèce. « Plusieurs initiatives sur la réforme des lois électorales sont prises par divers acteurs et citoyens et font probablement suite au mécontentement de juillet dernier. Comme vous le savez, c’est une évidence qu’aucune loi ne peut être votée en dehors des institutions, en l’occurrence, l’Assemblée nationale et le Sénat où se tiennent les débats adéquats« , a déclaré Alexis Thambwe – Mwamba. Joseph Kabila signe sa rentrée politique ! L’ouverture de cette session a par ailleurs été marquée par la présence du Sénateur à vie, Joseph Kabila, ancien président de la République Démocratique du Congo qui a fait une de ses rares apparitions en public, presque deux ans après son départ de la tête du pays. C’est d’ailleurs la première fois que l’ex-chef de l’Etat honore son mandat de Sénateur à vie, que la Constitution accorde à tous les anciens présidents de la République. A l’Assemblée Nationale, la présidente Jeanine Mabunda a passé en revue la situation sanitaire, sécuritaire et économique du pays avant de lancer un appel au gouvernement de déposer, dans le respect des délais, le projet de loi budgétaire. « Je rappelle que la session ordinaire qui s’ouvre ce jour est avant tout de par la volonté du constituant, une session budgétaire. Priorité sera accordée à l’examen et au vote du projet de loi de finances de l’exercice 2021 qu’il revient au gouvernement de déposer au bureau de notre chambre, dans le respect des délais requis par la Constitution et la loi relative aux finances publiques« , a martelé Jeanine Mabunda. Les travaux de la session ordinaire de septembre vont durer trois mois. Ils s’étaleront donc jusqu’au 15 décembre 2020. Célestine Masudi.

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Assemblée Nationale : Mabunda invite la classe politique à l’unité nationale.

Mardi 15 septembre 2020, date historique de la rentrée parlementaire au sein de l’Assemblée nationale. C’est l’ouverture solennelle de la session budgétaire de septembre. Dans la salle des congrès du palais du peuple rempli par les députés nationaux, sénateurs, membres du gouvernement, membres du pouvoir judiciaire, institutions d’appui à la démocratie et corps diplomatique,La présidente de l’Assemblée Nationale a prononcé son traditionnel discours d’ouverture de la session. Jeanine Mabunda a brossé le tour complet de tous les secteurs de la vie nationale congolaise. Mais bien avant l’entrée en matière, la speaker de la chambre basse a fait observer quelques minutes de silence en mémoire de congolais morts lors de dernières violences à Béni, Irumu, kamituga, Masisi, sans oublier les nombreuses autres victimes de diverses maladies et insécurité à travers le pays.Elle a retracé le bilan souvent sombre de plusieurs secteurs de la vie, l’Honorable Présidente Jeanine Mabunda, Présidente a dénoncé les maux qui rongent le bien-être de la population, notamment la corruption, le détournement, le tribalisme ainsi que l’insécurité qui rebondit dans plusieurs coins de la République. Elle a exhorté les politiques à privilégier l’unité nationale, la souveraineté nationale ainsi que le bien-être du peuple congolais. Ce dernier, fatigué des querelles politiciennes. La speaker de la Chambre basse du Parlement est revenue sur les dérives verbales inacceptables de certains adeptes d’un parti politique bien identifiés et que la justice reste silencieuse dont elle est victime ces derniers temps. A travers sa personne, ce sont les filles et femmes congolaises qui sont attaquées par ce discours qui doit absolument être banni. Elle a fait allusion au prix Nobel congolais, le Docteur Denis Mukwege et son combat pour la dignité de la femme n’ont pas été oubliés lors de ce discours d’ouverture, en ce qu’elle exhorte le Gouvernement de la République à prendre les dispositions idoines pour sa sécurité. Outre le budget 2021 ainsi que le collectif budgétaire 2020 qui ont priorité durant cette session, quelques propositions de loi relatives à la lutte contre la corruption, l’entrepreneuriat des jeunes, les réformes de la fonction publique et les droits de l’homme figurent en ordre de priorité. Il va de soi que le contrôle parlementaire soit au rendez-vous d’une telle session a souligné l’honorable Jeanine Mabunda dans son speach applaudi par l’assistance qui en a salué les grandes séquences. Outre les secteurs sanitaires, alimentaires, économique etc, l’Honorable Présidente a rappelé à l’ordre les diplomates à respecter la Convention de Vienne qui astreint à ces derniers à ne pas s’ingérer dans les affaires internes du pays. A l’occasion, elle a invité le Gouvernement de la République de poursuivre le processus de la remise du reste de Patrice Emery Lumumba à la Belgique, afin que les funérailles dignes lui soient rendues Pius Romain Rolland

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DISCOURS DE L’HONORABLE PRÉSIDENTE : Jeanine MABUNDA LIOKO

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGOAssemblée Nationale Session Ordinaire de Septembre 2020 de l’Assemblée Nationale15 SEPTEMBRE 2020Palais du PeupleKINSHASA/LINGWALA Honorable Président du Sénat et Estimé Collègue,Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature,Monsieur le Procureur Général près la Cour constitutionnelle,Monsieur le Premier Président de la Cour de Cassation,Monsieur le Procureur Général près la Cour de Cassation,Monsieur le Premier Président du Conseil d’Etat ;Monsieur le Procureur Général près le Conseil d’Etat ;Monsieur le Premier Président de la Haute Cour Militaire ;Monsieur l’Auditeur Général près la Haute Cour Militaire ;Monsieur le Président du Conseil Economique et Social,Honorables Membres des Bureaux de l’Assemblée Nationale et du Sénat,Honorables Députés et Sénateurs,Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,Messieurs les Présidents des Institutions d’appui à la démocratie,Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions Diplomatiques,Mesdames et Messieurs les Représentants des Organismes spécialisés du Système des Nations-Unies et des Organisations Internationales,Messieurs les Représentants et Chefs des Confessions Religieuses,Mesdames et Messieurs les Officiers Généraux et Supérieurs des Forces Armées et de la Police Nationale,Mesdames et Messieurs les Membres du Bureau de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa,Monsieur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa,Madame la Bourgmestre de la Commune de Lingwala,Distingués Invités, en vos titres et qualités respectifs,Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, Comme de tradition et conformément aux articles 115 de la Constitution et 64 de son Règlement Intérieur, l’Assemblée Nationale ouvre ce mardi, 15 septembre, sa deuxième Session ordinaire de l’an 2020. Au nom des Honorables Députés Nationaux, du Bureau de l’Assemblée Nationale et au mien propre, je souhaite une cordiale et chaleureuse bienvenue à toutes celles et à tous ceux qui ont accepté d’honorer l’Assemblée Nationale, en rehaussant de leur présence cette cérémonie de rentrée parlementaire. Aux Honorables Députés qui reviennent de leurs vacances parlementaires auprès de leurs électeurs, je tiens à rappeler la quintessence de l’article 137 de notre Règlement intérieur qui stipule un dépôt de leurs rapports dans les quinze jours au Bureau de l’Assemblée nationale de l’ouverture de la session ordinaire. Une commission spéciale et temporaire les exploitera utilement durant la session. En liminaire de mon propos de ce jour, je voudrais rappeler à l’Auguste Assemblée ainsi qu’à nos distingués invités qu’au cours des vacances parlementaires qui viennent de s’achever, la République Démocratique du Congo a été frappée par plusieurs évènements malheureux ayant semé la mort et la désolation parmi nos compatriotes. Il s’agit notamment des actes de barbarie auxquels les populations de plusieurs contrées de la République ont été exposés en particulier nos compatriotes de Beni au Nord-Kivu et d’Irumu en Ituri dont 58 personnes massacrés lâchement par les groupes terroristes ADF et d’autres groupes armés opérant dans la partie Est de la République ainsi que par l’éboulement dans une mine d’or à Kamituga dans le Sud-Kivu occasionnant une cinquantaine de morts. Comment ne pas rappeler de l’ignoble assassinat des élèves finalistes du primaire à Masisi dans le Nord-Kivu dans leur classe par une incursion d’un groupe armé ? Je me dois également de signaler le décès récent de Monsieur YENGA BOHUMBE, Agent à la Direction du Matériel, et Madame MUSUMBU MWEPU, Agent à la Direction des Commissions.La mort n’a pas épargné non plus nombreux de nos compatriotes victimes de la pandémie de la Covid-19 et de la maladie à virus Ebola en Province de l’Equateur. Nos pensées vont aussi à nos Forces armées et de sécurité qui assurent, jour et nuit et au prix de leurs propres vies, la sécurité de nos frontières et la défense de l’intégrité du territoire national face aux menaces internes et externes et autres velléités expansionnistes constatées récemment. Au nom des Honorables Députés nationaux, du Bureau de l’Assemblée nationale et au mien propre,j’adresse les condoléances les plus attristées et toute notre solidarité aux familles éplorées. En mémoire de tous ces compatriotes, civils et militaires décédés, j’invite solennellement l’auguste assemblée ainsi que nos distingués invités à observer quelques instants de silence. Après la minute de silence….. Je vous remercie. Honorables Députés et Chers Collègues,Distingués Invités, La présente Session s’ouvre dans un contexte sécuritaire, sanitaire, social et économique particulier.Sur le plan sécuritaire, l’Est de la République Démocratique du Congo est toujours en proie à l’activisme des groupes armés nationaux et étrangers, parmi lesquels les groupes terroristes des ADF et autres, qui continuent à semer la mort et à se livrer à de graves violations des droits humains parmi les populations civiles ainsi qu’au des pillages des ressources naturelles. Cette image choquante de l’incursion en pleine journée des miliciens de la CODECO dans la ville de Bunia encore fraîche dans nos mémoires est symptomatique de la précarité sécuritaire dans laquelle vivent nos compatriotes de certaines zones de l’Est du pays plus particulièrement la Province d’Ituri qui connait une résurgencemalheureuse de la violence armée après l’avoir vaincue il y a une dizaine d’années. Le Programme DDR ayant montré ses limites et lacunes, ne serait-il pas indiqué de le renforcer en y incluant le voletcommunautaire ? D’autres actes d’insécurité ont également été signalés dans la Province de Tanganyika, à Minembwe au Sud-Kivu et à Beni dans le Nord-Kivu ainsi que dans la ville de Kinshasa, ma Ville, avec l’apparition malheureuse de la pratique des kidnappings dans les transports en commun ainsi que des viols dont le dernier en date d’une violence inouïe à l’hôpital de santé et maternité « La Révolution » dans la Commune de Kisenso de deux infirmières devant leurs patients. A Isiro, le viol d’une élève qui devaitpasser ses épreuves de terminale est tout aussi choquant. La ville de Lubumbashi souffre encore des violences urbaines de forte intensité ainsi que la cité de Kasumbalesa avec le démantèlement d’un réseau organisé de fraude douanière.Tout en condamnant ces graves atteintes aux droits sacrés de nos compatriotes et en saluant l’action menée par nos Forces armées et de sécurité, j’invite le Gouvernement de la République à tout mettreen œuvre pour doter ces dernières davantage des moyens matériels et logistiques en vue de faire face aux défis sécuritaires et de préserver l’intégrité

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Assemblée Nationale : Jeanine MABUNDA très préoccupée par la résurgence de l’insécurité en Ituri.

La situation sécuritaire critique que connait la province de l’Ituri préoccupe au plus haut point la présidente de l’Assemblée nationale qui a échangé ce lundi avec le gouverneur de l’Ituri, Jean Bamanisa.Les deux personnalités ont examiné divers voies et moyens de retrouver la paix durable, notamment la réhabilitation d’une vraie justice pour mettre fin à l’impunité.Jean Bamanisa était largement satisfait de la qualité des échanges qu’il a eu avec la speaker de la chambre basse qui ne ménage aucun effort pour mettre fin à cette insécurité dont les effets négatifs sur la population sont connus de tous.Au sortir de l’audience lui accordée, Jean Bamanisa,Gouverneur de l’Ituri, s’est exprimé en ces termes : Nous avons profité de voir Madame la Présidente de l’Assemblée nationale pour lui faire rapport sur ce concept DDR Communautaire qui est là réintégration des populations victimes, des populations qui ont été touchées par les différents conflits, et nous insistons pour que le Gouvernement national puisse mettre un accès particulier sur le financement de projet qui existe déjà suivant le budget adopté sur les investissements locaux; des infrastructures locales, la restauration de l’autorité de l’Etat, le dialogue, tout ce qui est nécessaire à aider les populations à les stabiliser et à pouvoir croîtreCes questions ont été données et Madame la Présidente a appuyé et nous espérons que, avec le caucus des députés de l’Ituri qui ont le temps de travailler et les questions qu’ils ont vues en Ituri seront débattues pour pouvoir trouver des solutions idoines pour que la paix soit retrouvée et que nous Forces Armées puissent avoir les moyens de faire leur travail comme il se doit; que le justice soit renforcée et que tous les outils de l’Etat soient efficaces pour assurer une bonne stabilité dans la partie de l’Est. Pius Romain Rolland

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Politique : Kinshasa : Jeanine Mabunda octroie une vingtaine des bourses d’études aux jeunes filles universitaires.

Le samedi 29 août dernier, le bureau politique de la ligue des femmes du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie Pprd en sigle a planté le décor à l’interfédéral de la Lukunga dans la commune de Ngaliema à quelques pas de l’institut national des bâtiments et travaux publique. Deux points à l’ordre du jour, la mobilisation des femmes du parti afin de lancer officiellement l’installation du comité exécutif de la ligue des femmes de la zone Ngaliema – Lukunga et la remise des bourses d’études universitaire aux jeunes filles et femmes étudiantes de la RDC, une action motivée par le souci de travailler sur l’image de la femme longtemps ternie et limité dans les travaux ménagers, un stéréotype qui ronge encore nos sociétés africaines malgrés les différentes vagues des mouvements d’émancipation de la femme dans le monde. Dans la cour du siège de l’interfédéral, plus d’une centaine des femmes ont tenus à répondre à l’invitation de la présidente de la ligue des femmes du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, l’honorable Jeannine Mabunda Lioko Mudiayi. Les membres du cabinet de la présidente de la ligue des femmes du parti ont tenu à présenter un tableau complet des différentes missions de la ligue aux participantes venues nombreuses à ce grand rendez rendez-vous de leur structure qui considérée comme une rentrée politique et un redémarrage de toutes les activités. Dans son speech, la présidente de la ligue des jeunes du parti du peuple pour la reconstruction et la democratie, affirme sa ferme volonté de procéder au ratissage des avenues et quartiers des différentes communes, afin d’installer des bases, pour consolider l’implantation du parti dont le président national est l’ancien Président et Sénateur à vie Joseph Kabila kabange, qui tient à la contribution de la femme dans le fonctionnement du parti. Une communion parfaite entre les membres du cabinet de la présidente de la ligue des femmes et ces femmes venues nombreuses assister à cette rencontre de toutes les grandes décisions. Jeannine Mabunda a insisté sur la nécessité de commencer le travail au sein de la ligue, elle a appelé les femmes à retrousser les manches, afin de s’impliquer dans le développement de la nation. Plusieurs initiatives sont sur la table du bureau politique de cette ligue, notamment la création prochaine des structures des micro crédit et finances de ces femmes, l’enjeux ici au sein de la ligue n’est pas seulement politique mais aussi une stratégie de mettre sur pieds une politique d’auto-prise en charge, un mécanisme continue pour lutter contre la pauvreté au sein des ménages congolais. Ce projet de micro crédit va consisté à financer des projets de toutes ces femmes, notamment dans le secteur de l’agro-alimentaire, le secteur vestimentaire et bien d’autres activités, créatrices des richesses. De l’interfédéral du PPRD Ngaliema, la présidente de la ligue des femmes de ce parti a poursuivie sa ronde dans les communes et quartiers de la capitale. Yannick Mbuyamba.

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Elections : Désignation des membres à la CENI, les organisations féminines chez Mabunda

Ce lundi 10 Août 2020, les organisations féminines ont déposé en bonne et dû forme, le Procès verbal désignant trois femmes à la plénière de la Commission Electorale Nationale Independante, CENI en sigle. Ce, après s’être réunie dans la salle Marie Ange Lukiana, au Secrétariat général du ministère du Genre, Famille et Enfant, en Assemblée plénière élective des femmes de la société civile congolaise, en vue de procéder à la désignation de trois déléguées de la sous-composante des Organisations féminines de défense des Droits des femmes, conformément à la loi organique N°13/012 du 19 avril 2013 modifiant et complétant la loi organique n°10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Ceni, qui dispose en son article 10, alinéa 2 :  » la société civile y est représentée par trois délégués issus respectivement des confessions religieuses, des organisations féminines de défense des droits des femmes, des organisations civiques et électorales« . La délégation conduite par Madame Rose LALA Biasima a déposé ledit procès-verbal à l’issue du vote de 46 organisations féminines sur le 48 qu’elle compte. Au terme du vote de 13 candidates, trois d’entr’elles ont été retenues, à savoir Joséphine Ngalula Kabeya de Fortem/Kinshasa qui a obtenu 18 voix; Tatiana Nguya Mazandu, du CIC ASBL du Katanga qui a obtenu 12 voix et Jeanne Nzuzi Nsamba de la CONAFED/Kinshasa, qui a obtenu 11 voix.Pour éviter toute contestation, le vote s’est déroulé en présence de 27 réseaux de défense des droits des femmes ; 8 organisations des femmes des confessions religieuses et de 5 observatrices, notamment Mesdames Élodie Tamuzinda, représentante sortante; Nana Kabuba; Fidelie Bisimwa; Collette Ilundu et Brigitte Tshibola et sous la présidence de Madame Rose LALA Biasima, présidente du bureau de la Commission Electorale. En sus, elles attendent du bureau de l’Assemblée nationale, la désignation, selon ses prérogatives d’une déléguée sur les trois lui proposer. Pius Romain Rolland

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Elections : Désignation et entérinement de Ronsard Malonda Fridolin Ambongo ne dit pas la vérité selon le Christ

Si la République Démocratique du Congo connait des évènements malheureux qui débouchent parfois à la mort d’hommes. L’église catholique ne peut être épargnée de sa complicité avérée, du fait de l’implication des pasteurs dans la vie politique.Les agitations politiques de ce dernier jour implique le Cardinal Fridolin Ambongo, dans son homélie transformée en discours politique, suscite réaction et analyse. Cependant, la raison de cette homélie musclée se résume au mensonge du Prélat catholique, proche de Lamuka, du fait de son cousin Jean Pierre Bemba. Celle-ci est la vérité que le cardinal Fridolin Ambongo ne dit pas aux Congolais, d’après le rapport de Idriss Katenga de la communauté islamique.Nous avons appris qu’au départ, il y avait 23 candidats. 17 candidats considérés poids mouche et sont éliminés au premier tour au profit des 6 meilleurs candidats, notamment Denis Kadima, Sylvain Lumu, Jérôme Bonso, Ronsard Malonda, Eale Bosela (candidat de l’ECC), Cyrille Ebotoko (candidat de la CENCO). Cependant, lorsque la Communauté islamique se décide de soutenir la candidature de Denis Kadima (expert international en la matière), ce soutien a suscité des réactions acerbes de l’ECC et de l’Eglise Catholique.Ambongo et Bokundoa s’opposent farouchement à ce soutien et exigent l’élimination, non seulement de Denis Kadima, mais aussi de Sylvain Lumu et Jérôme Bonso, du fait de leur appartenance tribale kasaienne.  » La CENI ne peut pas être dirigée par un Kasaïen tant que le Président de la République est Kasaïen. Ces 3 candidats pourraient bénéficier du soutien de l’actuel pouvoir. Nous devons les écarter », disent-ils. Ceci justifie cela, trois lubaphones sont écartés, il n’en reste que 3 candidats en lice, à savoir Ronsard Malonda (soutenu par l’église Kimbanguiste & les églises indépendantes), Cyrille Ebotoko (soutenu par la CENCO) et Eale Bosela (Soutenu par l’ECC). Curieusement, le Cardinal Fridolin Ambongo décide de retirer son candidat Cyrille Ebotoko au profit du candidat de l’ECC Eale Bosela et avance comme raison que Cyrille Ebotoko n’a pas la carrure pour être président de la CENI Sur les trois candidats restés en lice, un est éliminé par la volonté du Cardinal Fridolin Ambongo. Au finish, l’élection et/ou le consensus oppose Eale Bosela à Ronsard Malonda. C’est à cette étape que les 6 autres confessions religieuses ayant découvert que Eale Bosela fut candidat en 2018 à Bolomba à l’Équateur, province d’origine du Cardinal Fridolin Ambongo pour le compte de L’Alternance pour la République qui est l’une des plateformes de Ensemble, donc un proche de MoïseKatumbi et de Lamuka, ces six confessionsappellent à sa disqualification, vu qu’il ne remplit plus le critère de neutralité. Aussi, Ensemble de Moïse Katumbi est soupçonné d’être proche de la CENCO.Donc EALE Bosela est éliminé. Ronsard Malonda. N’ayant plus de concurrents à ce poste, le consensus se dégage en sa faveur.Curieusement, le cardinal Fridolin Ambongo met son veto et décide de remettre son candidat initial dans la compétition, notamment Cyrille Ebotoko que lui même qualifia d’incompétent. A cette étape de l’élection que les 6 confessions religieuses refusent de voter pour Ebotoko Cyrille parce que le cardinal avait déclaré qu’il n’a pas la carrure pour être président de la Commission Electorale Nationale Independante.Ceci explique cela, que Monsieur Cyrille Ebotoko est éliminé par six confessions religieuses, Monsieur Ronsard Malonda reste une fois de plus, le seul cavalier dans la course, et donc le vainqueur.Curieux que cela puisse paraître, CENCO et ECC appellent la presse et crient à la corruption. Une dénonciation qualifiée de fuite en-avant par les autres confessions religieuses, dans le but de se dédouaner de l’échec de leur plan de porter à la tête de la CENI un candidat proche de Moïse KATUMBI et de LAMUKA dans la perspective des élections de 2023. Au regard de cette attitude machiavélique de l’église catholique et celle du Christ au Congo, l’opinion publique nationale est en droit de se poser des questions : Pourquoi la CENCO et l’ECC n’ont pas exigé la réforme de la CENI avant de proposer et de soutenir un candidat proche de Katumbi et Lamuka ? Si leur candidat avait gagné, la réforme exigée aujourd’hui allait-elle toujours être d’actualité ? La CENCO avait-elle dénoncé la présence des Swahiliphones à la tête de la CENI en 2006, 2011 et 2018 ?Ne peut-on pas conclure que c’est le projet ténébreux de Ambongo et Bokundoa qui a offert la victoire à Ronsard Malonda (proche du FCC) ?Étant donné que certains politiciens en mal de positionnement sont à la quête de la déstabilisation de la République Démocratique du Congo par les officines obscures de l’Occident, se servent souvent d’un peuple naïf pour leurs intérêts et ceux de leurs familles respectives.Il est temps que cette politique de se cacher derrière le concept peuple cesse car, la Patrie de Patrice Emery Lumumba ne peut jamais éternellement être le dindon de la farce ; assise sur un volcan en éruption. Pius Romain Rolland

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Assemblée nationale : Soutien à l’entrepreunariat de la jeunesse, Jeanine Mabunda s’investit pour quatre projets!

La Présidente de l’Assemblée nationale, l’Honorable Jeanine Mabunda a reçu les responsables de INGENIOUS CITY, un incubateur qui encadre et accompagne les jeunes entrepreneurs congolais qu’elle a visité récemment. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’intervention sociale et économique de l’Assemblée nationale pour la promotion des actions qui ont un réel impact dans le quotidien des congolais. Au nom de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda a remis un chèque de 30 000 USD comme appuis financier de l’Assemblée nationale pour les 4 projets suivants : 1- LE BULBE qui est une jeune entreprise agricole, spécialisée dans la production des légumes, elle est située dans la zone agricole de la commune de Maluku sur une superficie de 20 hectares, avec une capacité de production de 40 tonnes des légumes l’an.Porteur de projet Nathan KAMBA 2- RECOPLAST qui compte recycler les déchets plastiques pour en faire des granulés et de l’éco bois, une alternative au bois ordinaire permettant de faire de chaises et tables écologiques et durables. Il faut noter que la ville de Kinshasa produit plus de 3000 tonnes de déchets plastiques par an.Porteur du Projet : Éric CASINGA 3- LUKA PHARMA, application mobile qui est un moteur de recherche qui permet en 3min d’avoir l’itinéraire vers les pharmacies les plus proches où les médicaments que vous cherchez sont disponibles en temps réel. L’application permet de payer via mobile money et d’être livré à domicile.Porteur du Projet : Ulrich KOUESSO 4- Le projet FARINE DE FRUIT A PAIN PRIDI consiste à la transformation des fruits à pain en farine pour boulangerie et pâtisserie, une farine adaptée aux diabétiques, aux affections du cœur pour l’amélioration de leur état sanitaire et la prévention de non diabétiques.Porteuse du Projet : Didi PRIVATE Ces projets ont été sélectionnés sur une vingtaine du fait de leur ingéniosité que dans leur utilité pour la société. Jeanine Mabunda a rappelé que seuls l’investissement dans le capital humain particulièrement la jeunesse pour son épanouissement et dans la recherche et le développement pour innover permettront à la RDC de répondre présente au rendez-vous des grandes nations de ce siècle après la crise Covid-19. La Présidente de l’Assemblée nationale s’est engagée à mener un plaidoyer auprès du gouvernement et des partenaires internationaux pour pérenniser ce type de soutien et d’accompagnement car pour elle la recherche de l’amélioration des conditions de vie des congolais doit être la priorité numéro 1 des gouvernants. CellComAn

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Assemblée nationale : victimes de la barbarie de l’UDPS, Jeanine Mabunda accuse les responsables de l’UDPS

C’est dans un communiqué signé par l’honorable présidente de l’Assemblée nationale, que le bureau de la chambre basse hausse le ton et pointe du doigt accusateur, les auteurs intellectuels responsables de l’UDPS (Ndlr Augustin Kabuya et Jean Marc Kabund À Kabund) des actes violents contre les élus nationaux, le personnel administratif et autres invités de marques.Ces actes qui ont vandalisé certaines résidences de personnalités politiques en raison de leurs opinions, sont inadmissibles dans une démocratie, déplore le Communiqué. Ces militants de l’UDPS ont commis des actes de vandalisme et de violence, agressant physiquement une dizaine de députés, le personnel administratif et des visiteurs et ont endommagés des véhicules, annonce le Communiqué. Ces manifestations du 24 juin qui ont gagné en intensité avec blocage des points d’accès au Palais du peuple, dans le but de pourchasser les élus nationaux et empêcher les travaux parlementaires, rappellent les évènements de tristes mémoires pendant la deuxième République, dite dictatoriale. En démocratie, c’est la contradiction, la tolérance.Malheureusement, l’UDPS, qui prône un État de droit est en déphasage même avec celui-ci. Le bureau de l’Assemblée nationale condamne avec la plus grande fermeté ces tentatives devenues récurrentes, d’intimidation et musèlemement de l’activité parlementaire, pilier essentiel des démocraties modernes aspirant à l’État de Droit par l’UDPS. Dans la même fourchette, le bureau de l’Assemblée nationale porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que des poursuites judiciaires seront enclenchées à l’égard de ces auteurs des actes répréhensibles et les auteurs intellectuels bien identifiés ( Ndlr Augustin Kabuya et Jean Marc Kabund À Kabund). À l’occasion, le bureau de l’Assemblée nationale rappelle que la loi organique portant organisation et fonctionnement des partis politiques en ces articles 29 et 30 prévoit des sanctions aux formations politiques et à leurs dirigeants qui portent atteinte à l’ordre institutionnel démocratique ou troublent gravement à l’ordre public. Dans cette perspective, le bureau de l’Assemblée nationale invite le Gouvernement de la République d’user de ses prérogatives à sécuriser les élus nationaux et les espaces de travail des parlementaires. Il rappelle en outre que le travail parlementaire est soumis à certaines règles, celui de débats en son sein, et les invitations sont adressées aux parties prenantes quant à ce. En raison des menaces qui pèsent sur la République Démocratique du Congo, notamment face à la Covid19 et aux incursions des armées étrangères sur notre sol, le bureau de l’Assemblée nationale invite les acteurs politiques à privilégier la voie pacifique du dialogue démocratique et de mettre les congolais au cœur de leur agir politique pour l’intérêt supérieur de la nation, conclut le communiqué signé par l’honorable présidente Jeannine Mabunda Lioko Mudiayi. Pius Romain Rolland

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