Vital Kamerhe

Assemblée Nationale : Kamerhe s’imprègne des difficultés rencontrées par le personnel administratif

Le président de l’Assemblée Nationale le docteur Vital Kamerhe a la réputation d’avoir un sens d’écoute très élevé. C’est l’une des raisons qui fait qu’il soit très apprécié partout où il est passé. C’est dans cette optique qu’il a échangé jeudi 30 mai avec les Directeurs et Chefs de Divisions de l’administration de la chambre basse du parlement. L’objectif était donc de s’imprégner des désidératas des agents de son administration, censés l’accompagner pendant tout son mandat à la tête de cette institution de la République. En bon père de famille, le speaker de l’Assemblée Nationale a prêté une oreille attentive à l’endroit de ses collaborateurs. Tout porte à croire que les différentes doléances soulevées auront des solutions dans les jours à venir. Kamerhe était vice-premier ministre et Ministre de l’économie au sein du précédent gouvernement dirigé par Jean-Michel Sama Lukonde. Il a laissé une bonne impression auprès des agents de ce portefeuille, qui ont du reste regretté de le voir partir, selon certains témoignages. Germain Coucou Diantama

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Ass. Nat : Vital Kamerhe a pris officiellement ses fonctions

Le président de l’Union pour Nation Congolaise (UNC), élu Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe a officiellement pris ses fonctions de président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo. La cérémonie de remise et reprise a eu lieu ce vendredi 24 Mai 2024 avec le désormais l’ex-président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso. La cérémonie s’est déroulée en présence de tous les autres membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale, y compris le présidium de l’Union sacrée. Pour rappel, l’ancien Vice-premier ministre, ministre de l’économie fait partie du présidium de l’Union sacrée. Il prend les commandes dans un contexte sécuritaire caractérisé notamment par l’agression de la RDC par le Rwanda via le M23. Germain Coucou Diantama Politique

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Affaire Vital Kamerhe : « La défense à la croisée des chemins entre le droit et les honoraires ». (Tribune de Dominick Xavio tshimanga)

La défense du directeur de cabinet du chef de l’État serait-elle entrain de jouer sur la psychologie d’un homme moralement abattu et prêt à tout pour obtenir une liberté quel qu’en soit le prix et empocher les honoraires ? De l’avis des juristes expérimentés, une liberté provisoire est facile à obtenir lorsqu’il n’y a pas encore une condamnation prononcée. Les avocats du président national de l’UNC le savent très bien. Alors, pourquoi multiplient-ils des manœuvres dilatoires qui ne semblent pas apporter un résultat escompté ? Un juriste chevronné contacté à ce sujet évoque un principe de solidarité des juges qui ne voudront pas se contredire, surtout en ce temps où une pluie des nominations s’abat sur l’appareil judiciaire de la République démocratique du Congo. Ce qui implique qu’aucun juge ne voudra contredire ce que son confrère a décidé. La faille de la défense de Vital KAMERHE était très remarquable lors des plaidoyers. Elle a tenté d’user de la stratégie de blocage, alors que le temps jouait en sa défaveur. Une stratégie qui a fini par bloquer la défense elle-même. La seule ligne qui a tenté de s’accommoder aux règles du jeu a été tracée par le prévenu lui-même faisant sa propre plaidoirie, contrairement aux longues histoires que racontaient les avocats apparemment perdus par les réquisitoires du ministère public et la sérénité du juge président. D’où, la question de savoir si ce collectif d’avocats en était réellement un ? Plus un procès dure, plus la cagnotte des honoraires des avocats augmente. Ceci n’est pas une innovation. Un spécialiste en droit pénal estime qu’il est temps que la défense de Vital KAMERHE fasse profil bas et se concentre sur la possibilité de réduction de peine de son client au lieu de multiplier des stratégies qui n’aboutiront peut-être jamais et pour lesquelles le détenu payera tout le temps des honoraires. Les enjeux politiques de ce procès exigent des négociations profondes. En politique tout se négocie comme Vital KAMERHE l’a toujours lui-même soutenu. S’ils le font déjà, ils doivent s’assurer qu’ils le fassent correctement. Un condamné privé de liberté rêve toujours d’une seule chose, retrouver sa liberté quel qu’en soit le prix à payer. Malheureusement la justice impose parfois une rigueur qui écroule un tel espoir d’un seul coup de massue.

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Procès 100 jours : La cour de cassation s’accorde 48 heures avant de se prononcer sur la demande de mise en liberté provisoire de Vital Kamerhe.

Vital Kamerhe ne se montre toujours pas prêt à accepter toutes les décisions rendues au premier degré. Le directeur de cabinet du Chef de l’État a comparu, ce lundi 3 août, en chambre de conseil devant la Cour de Cassation siégeant en matière d’appel contre l’arrêt de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe sur la demande de mise en liberté provisoire introduite par ses avocats. Au terme de cette audience, la Cour a pris la cause en délibérée, pour son jugement en la matière qui sera rendu dans les 48 heures. Entretemps, Vital Kamerhe, président national de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), ne cesse de clamer son innocence, et devra continuer à longer les murs épais de la prison centrale de Makala tout en espérant un avis favorable de la part du juge d’appel de la cour de cassation. Toutefois, l’un de ses conseillers, Me Jean-Marie Kabengela, avait annoncé qu’ils sont prêts à vider toutes les voies de recours pourvu qu’ils obtiennent gain de cause. Dans le même élan, il faut également signaler que la demande de liberté provisoire de Vital Kamerhe avait été rejetée pour une nouvelle fois, le 27 juillet dernier, par la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe siégeant en chambre de conseil. C’est par la suite de la dégradation de l’état de santé de Vital Kamerhe que ses avocats avaient formulé, pour une prise en charge médicale appropriée, une demande légale de liberté provisoire en faveur de leur client. Hélas ! Les juges n’ont pas pu accéder à cette requête. Pendant ce temps-là, le dircab de Félix Tshisekedi condamné à 20 ans de travaux forcés au premier degré par le TGI/Gombe, continue à attendre l’instruction de son procès en appel renvoyé au vendredi 7 août 2020. Célestine Masudi

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Condamné à 20 ans de prison : Vital Kamerhe a été entendu en appel àla cour de cassation

Le procès Vital Kamerhe a tenu en haleine toute la République en ce que, l’ancien président de l’Assemblée nationale et actuel Directeur de cabinet du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi a été condamné à 20 ans des travaux forcés, dans l’affaire qui l’implique au détournement de deniers publics, soient 57 millions de dollars destinés à la construction des maisons préfabriquées dans les différents camps militaires. Sitôt condamné, Vital Kamerhe par son avocat interjete en appel de sa condamnation. Plusieurs demande de liberté provisoire ont été rejetées, pour dire qu’une lumière d’espoir est vaine. Malgré que son avocat d’origine française soit refusé le visa, Vital Kamerhe n’a pas baissé les bras. Convaincu de son innocence, désormais la dernière chance se joue en Appel. C’est le 03 Août par son compte Twitter qu’il annonce ce qui suit  » J’ai été entendu aujourd’hui devant la Cour de cassation, siégeant en appel, en chambre du Conseil ».La suite est attendue dans les jours qui suivent, soit la peine sera confirmée et/ou lui sera allégée, peut être même qu’il sera acquitté. Tout est possible en droit. Pius Romain Rolland

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Prononcé des peines, le Tribunal de Grande Instance requiert 20 ans de servitude pénale aux prévenus

Pendant près deux heures, le Tribunal de Grande Instance Kinsanda-Gombe, par son réquisitoire dans l’affaire à prononcé contre Vital Kamerhe Lwakanyingini, Samih Jammal et Janot Muhima Ndole, en cause, le ministère public et la République Démocratique du Congo contre lesdits prévenus.Au regard de tous les instruments juridiques mis à contribution, notamment la loi portant organisation et fonctionnement de juridictions de l’ordre judiciaire, le Code des procédures pénales, le Code Pénal en ses articles 5, 14, 145 et 147bis, vue la loi n°04/016 du 19 juillet 2004, portant lutte contre le blanchiment des capitaux et financement du terrorisme en ses articles 1,3 point1, 6, 36, 37 et 38 alinéa 9point 2; notamment la loi n°10/010 du 27 avril 2010 relative au Marché Public, en ce y compris respectivement le décret-loi n°017/2002 du 03 octobre 2002 portant Code Éthique de l’Agent Public; le décret n°10/22 du 02 juin 2010 portant Manuel de procédures de la loi relative au Marché Public et enfin l’arrêté de l’organisation judiciaire n°299/79 du 20 août 1979 portant Règlement intérieur des Cours Tribunaux et Parquet en son article 150,Le Ministère public qui reçevait les déclinatoires de compétence soulevés par le prévenu Samih Jammal, dit non fondé et par voie de conséquence le rejette, puis le Tribunal se déclare compétent.En outre, le tribunal dit recevoir mais déclare non fondé et fin de non recevoir tiré de l’obscurité du libellé soulevée par le même prévenu Samih Jammal, le tribunal la rejette.Par ailleurs, le tribunal s’était dit irrecevable l’exception d’inconstitutionnalité soulevée les prévenus Samih Jammal et Vital Kamerhe, le Tribunal s’est dit qu’il n’y avait pas lieu de surseance.Cependant, le tribunal s’était dit établi en fait et en droit l’infraction de détournement de deniers publics portant sur le montant de 48.831,148 dollars américains à charge de Samih Jammal et Vital Kamerhe. Ils sont condamnés chacun à 20 ans des travaux forcés et prononce en outre l’interdiction pour 10 ans après l’exécution de la peine, du droit du vote, du droit d’éligibilité contre le prévenu Vital Kamerhe.Ce dernier est interdit d’accéder aux fonctions publiques et para-étatiques quelqu’en soit l’échelon ; privation du droit à la condamnation ou à la libération conditionnelle et à la réhabilitation à charge de Vital Kamerhe et Samih Jammal.Le Tribunal prononce par ailleurs la peine d’exclusion définitive du territoire de la RDC après exécution de la peine à charge de Samih Jammal. Dit établi en fait et en droit *l’infraction de détournement de 2.137.500$ à charge de Samih Jammal et Vital Kamerhe. Ils sont condamnés pour cette infraction à 10 ans et à l’interdiction pendant 5 ans après l’exécution de la peine du droit du vote et d’éligibilité contre Vital Kamerhe puis son interdiction d’accès aux fonctions publiques et para-étatiques, quel qu’en soit l’échelon ; privation du droit à la condamnation ou à la libération conditionnelle et à la réhabilitation à sa charge, puis prononce l’expulsion du territoire national Samih Jammal après exécution de la peine. Le tribunal a condamné également les prévenus Vital Kamerhe et Jeannot Muhima Ndoole pour détournement de 1.154.800 dollars pour deux années des travaux forcés. En ce qui concerne le blanchiment des capitaux à charge de Samih Jammal, le condamne pour la première à une amande de 20 millions de dollars américains et pour la seconde à 12 années de servitude pénale et une amande de 20 millions de dollars américains. S’agissant de l’infraction de corruption à charge de Samih Jammal, le tribunal le condamne à 15 années de servitude pénale et d’une amande de un million de francs congolais constant pour un service subsidiaire de six mois, la même peine contre Vital Kamerhe.Par ailleurs, le Tribunal dis que les deux infractions de blanchiment des capitaux commises par le prévenu Samih Jammal les sont en concours idéal. Le tribunal prononce l’unique peine, soit la plus forte de 10 années de servitude pénale et une amande de 20 millions. En revanche, le Tribunal dit que les autres infractions commises par les prévenus sont en concours matériel ; partant cumule les peines à leur encontre, celle de 20 années des travaux forcés ainsi que les peines accessoires notamment :*Interdiction pour dix ans après l’exécution de la peine, du droit de vote et du droit d’éligibilité en ce qui concerne le prévenu Vital Kamerhe Lwakanyingini Nkingi ; interdiction d’accès aux fonctions publiques et para-étatiques quel qu’en soit l’échelon à charge du même prévenu ; la privation du droit à la condamnation ou à la libération conditionnelle et à la réhabilitation à charge de Samy Jammal et Vital Kamerhe ; l’expulsion définitive du territoire national après l’exécution de la peine à charge du prévenu Samih Jammal. Par conséquent, le Tribunal ordonne :La confiscation des fonds contenus dans les comptes de Madame Kamerhe dit Amida Shatur, sa belle fille Soraya Mpiana et Nshangalume Nkingi Daniel ainsi que leurs propriétés immobilières acquises avec les fonds détournés et qui sont couverts par les titres immobiliers. Le tribunal a ordonné l’arrestation immédiate du prévenu Jeannot Muhima Ndoole, en fuite. Le Tribunal dans son prononcé dit recevoir et déclare fondée l’action civile. Par voie de conséquence, il condamne les prévenus in solidum à payer à la partie civile, c’est à dire la République Démocratique du Congo, la somme de l’équivalent en Francs congolais 150 millions de dollars américains de dommages-intérêts. Le Tribunal dit recevoir, mais déclare non fondée la demande reconventionnelle du prévenu, Samih Jammal.Par conséquent, le Tribunal condame chacun des prévenus à payer le 1/3 des frais d’instance payable dans le délai légal, à défaut Samih Jammal et Vital Kamerhe subiront une contrainte par corps de 30 jours. Robert Bolongo

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Procès 100 jours : Communiqué de presse du collectif des avocats de Vital Kamerhe.

Communiqué de presse Procès des 100 jours Verdict du 20 juin 2020. Sans surprise, Vital Kamerhe a été condamné par le tribunal de Kinshasa à 20 années de travaux forcés, outre des peines accessoires, dont l’interdiction d’accéder à tout mandat public, pendant les 10 années qui suivront la fin de sa peine de privation de liberté. Donc 30 ans d’exclusion de la vie politique du pays. Telle était l’issue fatale obligée, d’une procédure expéditive diffusée en direct à la télévision, sans que jamais ni lui, ni ses avocats, n’aient pu ni consulter le dossier, et à fortiori ni discuter les éléments de preuves rassemblés contre lui. On remarquera que la condamnation ne se fonde sur aucune pièce (instructions écrites données,ou flux bancaires exécutés) et se contredit en soutenant qu’il aurait pu détourner de l’argent public alors qu’il n’était ni ordonateur, ni comptable de la dépense publique. Un tel simulacre de procès n’est pas admissible dans le cadre d’un grand pays tel que la RDC. C’est pourquoi Vital Kamerhe exercera toutes les voies de recours possibles : au Congo RDC, en Afrique, et devant les Nations Unies qu’il a d’ores et déjà saisies – car il a confiance : au sursaut de conscience des juges congolais d’appel, au recours des juridictions internationales africaines, et au contrôle de la communauté juridique internationale laquelle dépêchera des observateurs lors des suites de ce premier procès caricatural. Par ailleurs il s’en remet à l’opinion publique – à la population congolaise, aux hommes et aux femmes qui le soutiennent et à qui il jure son innocence – pour qu’elle dénonce un tel détournement de la justice a des fins politiques d’exclusion pure et simple des élections à venir… pendant les 30 prochaines années de la vie démocratique de la RDC. Enfin, au milieu du gué, de cette procédure dramatique, il a une pensée pour le juge décédé au cours de l’audience dont les causes de la mort sont aussi contradictoires qu’incompréhensibles, ainsi qu’il résulte de la présentation qui en est faite par les autorités congolaises elles-mêmes. Bâtonnier Pierre-Olivier Sur,au côté du collectif des avocats congolais de Vital Kamerhe.

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Dossier Kamerhe et consorts : le Juge Funga Molima Mwata recadre le Greffier de la Cour Constitutionnelle

L’amalgame créé par le Greffe de la Cour Constitutionnelle ne cesse de susciter débat dans l’opinion publique nationale. La demande de transmission du dossier judiciaire sous RP 26.931 au greffe de la Cour Constitutionnelle a laissé tout juriste et pratiquant de droit dans une inquiétude judiciaire qui sous entend une autre jurisprudence, alors que l’affaire dont il est question est prise en délibéré devant le Tribunal de Grande Instance Kinsanda-Gombe. Dans un courrier parvenu à la rédaction, référencier 210CC/CAB-PRES 06/2020, du 19 juin 2020 le Juge Funga Molima Mwata Evariste Prince recadre François AUNDJA-ISIA BOSOLO et Lucie BALUTI MONDOrespectivement Secrétaire général de la Cour Constitutionnelle et Greffier Principal Directeur.Surprise par la demande de transmission du dossier judiciaire toute affaire cessante, le juge Funga Molima Mwata Evariste Prince se dit fortement surpris par cette initiative du Greffier en Chef, qui ne va pas dans le sens d’une bonne administration de la justice, s’indigne-t-il. Le juge a fait savoir dans son courrier que, dès lors que par son arrêt R. Const 1234 du 17 juin 2020 rendu à la requête du Président de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu, la Cour des cours a répondu à toutes les questions soulevées devant le Tribunal par le prévenu Vital Kamerhe au titre de l’exception d’inconstitutionnalité vantée dans le courrier qu’il a saisi la Cour Constitutionnelle. Ceci explique cela que l’affaire cause Vital Kamerhe, Samih Jammal, Janot Muhima est déjà prise en délibérée depuis le 11 juin courant.Le Juge Funga qui s’est indigné de la démarche du greffe de sa Cour, enjoins par conséquent le Greffier divisionnaire du Tribunal de Grande Instance Kinsanda-Gombe à ne pas donner suite à la demande du Greffe de la Cour des cours. Par la même occasion, il déplore le fait qu’il n’avait pas été réservé copie, quant à ce. À en croire par ailleurs les praticiens et autres professionnels des questions judiciaires, dès lors que l’exception d’inconstitutionnalité avait été soulevée, le juge suspendrait la suite de la plaidoirie, puis saisir immédiatement la Cour suivant l’article 162 de la Constitution. Donc, l’action de la partie accusée par laquelle le Greffe de la Cour Constitutionnelle demandait la transmission du dossier judiciaire, est une faute lourde qui nécessite une action disciplinaire administrative. Pius Romain Rolland

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