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Ituri: Des attaques pléthorique des carrières minières d’or par les milices

L’insécurité continue de battre son plein dans l’Est du pays. Nos sources nous rapportent que la carrière minière d’or de DIGENE a été attaquée la nuit de ce mercredi 17 avril 2024. D’après les renseignements chiffrés des Forces Armées dans cette partie du pays toujours en  » état de siège  », une(1) personne a été tuée, deux(2) autres blessées et Sept(7) sont jusqu’ci portés disparus. À en croire l’opinion, la milice  »Zaïre » est stigmatisée dans cette attaque mortelle, nous confirme notre source et souligne que toutes les victimes sont les sujets de la tribu  »Lendu ». À côté de celà, la même nuit du 16 avril, la milice codeco a attaqué une autre carrière minière d’or et à laisser à son passage trois(3) morts, sujets de la tribu Nyali dont parmi eux figure le président de la jeunesse du village matete. De surcroît, une autre attaque de la même milice a été signalée la même nuit, ciblant une carrière d’or à Labo en groupement kirongozi, toujours dans la province de L’Ituri où dix(10) personnes ont été signalés portés disparus selon les services de renseignements des Forces Armées. Au regard de ce qui se vit dans cette partie du pays en pleine ébullition, la population espère un retour au calme pour vaquer tranquillement à leurs occupations. Osée KADIMA

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Ituri : Les ADF Ougandais tues à nouveau sept (7) civils à Babila-Bakwanza

Les terroristes ADF Ougandais ont tués sept (7) civils en ce début de la semaine soit mardi 8 avril dans la forêt de Banzubanzu, dans la chefferie des Babila-Bakwanza, territoire de Mambasa, en province de l’Ituri. Malgré les multiples appels-SOS lancé aux autorités par la population victime de ces atrocités, l’insécurité continue à régner à Babila-Bakwanza et ses environs. La population meurt chaque jour comme dans un abattoir, alertent les sources locales. Pour la société civile de Mambasa demande qu’une fouille soit faite dans la forêt de Banzubanzu et ses environs afin de savoir le nombre exact de personnes qui seraient déjà tuées par l’ennemi.  » Les autorités compétentes tant provinciale que nationale, sont appelés à réagir en mettant en place un mécanisme capable de mettre complètement fin au phénomène ADF dans la région « , déclare John VULEVERYO, coordinateur de la nouvelle société civile congolaise antenne de Mambasa. Jonathan LOALI

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Assemblée Nationale : Jeanine MABUNDA très préoccupée par la résurgence de l’insécurité en Ituri.

La situation sécuritaire critique que connait la province de l’Ituri préoccupe au plus haut point la présidente de l’Assemblée nationale qui a échangé ce lundi avec le gouverneur de l’Ituri, Jean Bamanisa.Les deux personnalités ont examiné divers voies et moyens de retrouver la paix durable, notamment la réhabilitation d’une vraie justice pour mettre fin à l’impunité.Jean Bamanisa était largement satisfait de la qualité des échanges qu’il a eu avec la speaker de la chambre basse qui ne ménage aucun effort pour mettre fin à cette insécurité dont les effets négatifs sur la population sont connus de tous.Au sortir de l’audience lui accordée, Jean Bamanisa,Gouverneur de l’Ituri, s’est exprimé en ces termes : Nous avons profité de voir Madame la Présidente de l’Assemblée nationale pour lui faire rapport sur ce concept DDR Communautaire qui est là réintégration des populations victimes, des populations qui ont été touchées par les différents conflits, et nous insistons pour que le Gouvernement national puisse mettre un accès particulier sur le financement de projet qui existe déjà suivant le budget adopté sur les investissements locaux; des infrastructures locales, la restauration de l’autorité de l’Etat, le dialogue, tout ce qui est nécessaire à aider les populations à les stabiliser et à pouvoir croîtreCes questions ont été données et Madame la Présidente a appuyé et nous espérons que, avec le caucus des députés de l’Ituri qui ont le temps de travailler et les questions qu’ils ont vues en Ituri seront débattues pour pouvoir trouver des solutions idoines pour que la paix soit retrouvée et que nous Forces Armées puissent avoir les moyens de faire leur travail comme il se doit; que le justice soit renforcée et que tous les outils de l’Etat soient efficaces pour assurer une bonne stabilité dans la partie de l’Est. Pius Romain Rolland

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Insécurité : Les Gouverneurs de l’Ituri, du Nord et du Sud Kivu, en plaidoirie de renforcement de capacité militaire auprès de l’Assemblée Nationale

Carly Nzanzu Kasivita, Théo Ngwabidje Kasi et Jean Bamanisa Saïdi, respectivement Gouverneur du Nord-Kivu ; Sud-Kivu et de l’Ituri ont eu ce lundi 10 juillet 2020, dans la salle des Banquets du Palais du Peuple, une séance de travail avec le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Boniface Balamage Nkolo. Se sont joint à cette séance de travail, les caucus des élus nationaux de toutes les trois provinces concernées en ce, y compris la Commission Défense et sécurité présidée par l’honorable Jaynet Kabila Kyungu. La question principale qui a fait l’objet de cette rencontre quadripartite est la plaidoirie des trois exécutifs provinciaux en rapport avec l’activisme des groupes armés locaux et étrangers dans leurs juridictions respectives. En plus des massacres commis ce dernier mois dans ces trois provinces en proie à l’insécurité grandissante. Plusieurs pistes de solutions ont été évoquées pour mettre fin définitivement à ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes dans la région. Il s’agit notamment d’enclencher le processus de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion par la création des infrastructures de développement susceptible d’accueillir les ex-combattants, mais aussi la création de l’emploi et enclencher la diplomatie parlementaire entre les pays voisins dont leurs problèmes se règlent sur le sol Congolais. Tour à tour, ils l’ont dit à notre Rédaction en ces temes :« Nous avons rencontré le bureau de l’Assemblée nationale avec la Commission Défense et sécurité. Ce qui est un exercice essentiel puis que les questions que nous rencontrons doivent être partagées, bien connues par l’Assemblée pour en faire le suivi au niveau du Gouvernement central.Effectivement, le problème actuel, nous l’avons soulevé ici c’est de savoir vraiment les causes qui, aujourd’hui, font que les groupes armés sont récurrent au point qu’on n’arrive pas à avoir une solution définitive avec le DDR et nous devons penser à une autre approche qui ne doit pas être celle de la facilitation et du bénéfice à ceux qui prennent les armes, mais de trouver une solution : locale, communautaire au niveau économique, des infrastructures , au niveau de l’emploi parce qu’il faut assurer les populations pour leur avenir ; il est question aussi de voir ceux qui ont tenu les armes, soit ils ont été mal démobilisés ou qu’il faut leur donner maintenant une possibilité. N’oublions pas de dire que l’armée est là, elle doit faire son travail et voilà qu’il faut le renforcement des capacités de l’armée ; il y a la justice par ce que nous parlons de DDR qu’il y a la gratuité aux crimes de ceux qui l’ont commis. Il faut la justice, l’armée fassent leur travail pour que l’impunité ne reste pas un droit pour les groupes armés« . Quant à l’identification des auteurs des crimes commis dans l’Ituri, Jean Bamanisa Saidi reconnait que la CODECO est une milice mystico religieux et que s’il arrivait de remonter avec les Maï Maï, avec beaucoup d’autres groupes armés, ils se basent sur les considérations de manipulation de la population avec les groupes mystico religieux. « Les tireurs des ficelles ou ceux en cravate comme nous les appelons sont identifiés mais il faut renforcer la justice par ce que le nombre de personnes sur la liste de gens à poursuivre est très longue. Pour cela, il faut de capacités judiciaires tant au niveau civil que militaire », a dit Jean Bamanisa Saïdi, Gouverneur de la Province de l’Ituri. Quant au deuxième vice-président de l’Assemblée nationale Boniface Balamage Nkolo, les Gouverneurs de ces trois provinces, ont ténu à approcher l’Assemblée nationale pour un plaidoyer. En effet, il se constate un activisme prononcé des groupes armés qui sèment l’insécurité, qui violent et qui tuent.« Face à cet activisme, il s’avère nécessaire de repenser la politique nationale en vue de venir à bout ; d’éradiquer les groupes armés, réinsérer de manière réussi les combattants : mettre fin à l’insécurité à l’Est. Cette politique doit être encadrée par un plan général de développement pour chaque province en vue de développer en moyen terme nos provinces pour obtenir ce que je dis : l’insertion réussie ; créer les emplois, construire les routes« . Donc, les Gouverneurs sont venus faire un plaidoyer auprès de l’Assemblée nationale pour que celle-ci puisse activer ses manettes auprès du Gouvernement pour que ce dernier s’implique et réponde effectivement en impliquant nos communautés, nos provinces dans une approche où nos communautés ; nos ménages ; nos enfants sont effectivement impliqués », a-t-il déclaré après cette séance de travail. S’agissant de la nécessité de la diplomatie parlementaire, le deuxième vice-président a fait savoir que cette approche de la diplomatie parlementaire est très nécessaire. Cependant, à l’interne, le travail se fait. Mais avec les groupes armés nationaux et étrangers, la diplomatie est très nécessaire pour ramener la dynamique régionale à s’occuper des groupes armés étrangers ; à les éradiquer parce qu’il se constate une tendance qu’il y a connexion des groupes armés étrangers et nationaux. Cette connexion est très dangereuse et compliquée a-t-il souligné. Toutefois, il croit que cette approche de la diplomatie parlementaire est très nécessaire. Pour sa part, le Gouverneur du Sud Kivu Théo Ngwabidje a relevé que la problématique dans sa juridiction est due au fait de l’activisme des groupes armés. Il a indiqué que leur présence à l’Assemblée nationale consiste à poser ce problème d’activisme qui laisse tout le monde préoccupé.« Nous avons souligné qu’aujourd’hui, il faut absolument éradiquer ces groupes armés nationaux et étrangers parce que la collision entre les locaux et les étrangers nous apportent ce drame qui se passe pour le Sud Kivu, le Nord Kivu, l’Ituri et le Tanganyika. Donc, il faut éradiquer ces groupes armés par l’utilisation de la force pour ceux-là qui refusent le chemin de la paix. Ils sont très nombreux voir des milliers qui sont prêt à se rendre. Mais quelles sont les structures que nous mettons en place pour encadrer les ex-combattants. Si nous arrivons aujourd’hui à encadrer les ex-combattants, ils seront des milliers à quitter les groupes armés. Malheureusement, pour ceux qui vont rester comme de récalcitrants, il revient à l’autorité de l’Etat d’être appliqué.

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Ituri : 23 morts, plusieurs blessés, le bilan du dernier massacre des miliciens CODECO

l’Ituri pleure ses fils et filles depuis hier dimanche 09 août. Le massacre a lieu dans la Chefferie des Banyali-kilo par les miliciens de la CODECO, tôt vers 3 heures du matin, nous renseigne l’Hononorable Iracan Gratien de Saint Nicolas à notre Rédaction à travers son communiqué n°016/IGN/DN/IT/2020. Ces actes ignobles qui heurtent les consciences ont lieu dans les localités minières de Lisey et Amema, à près de 60 km au Nord-ouest de Bunia, Chef lieu de la Province de l’Ituri. Dans son communiqué, l’honorable Iracan Gratien de Saint Nicolas déplore cette situation en ce que, plusieurs fois, les alertes ont été lancées par les autochtones et le Comité provincial de sécurité qui a connaissance du site de provenance de ces miliciens de la CODECO n’a pas anticipé cette situation en assurant la protection des civils dans leurs milieux naturels. D’autre part, le député national Iracan Gratien de Saint Nicolas s’indigne du fait que les forces de l’ordre sont mal équipées et n’arrivent pas à établir les positions stratégiques d’intervention. Malgré le renfort arrivé tard, le crime ignoble était déjà commis, dont le bilan est catastrophique, soient 23 morts : des femmes, vieux et jeunes, enfants égorgées, femmes désabusées, plusieurs maisons incendiées, annonce l’élu de l’Ituri. Cette attaque n’est pas la première dans cette zone. Il pointe cependant, du doigt les officiers supérieurs qui seraient à la manœuvre de détournement de la solde des militaires et de leur ration, ce qui démotive justement les positions des FARDC dans cette partie de la République. A l’occasion, il invite le Gouvernement de la République, à travers le ministère de la Défense nationale de déployer les éléments combattants conséquent afin de mettre fin aux carnages qui ne cessent d’endeuiller la Province de l’Ituri. Pius Romain Rolland

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Ituri : 7 personnes égorgées par machette à Bolobolo-walu

Les nouvelles alarmantes nous sont parvenues par l’honorable Iracan Gratien de Saint Nicolas, en provenance de la province de l’Ituri. Cette dernière est en proie à un climat malsain entre communauté. Celles en vue sont Lendu et Hema. Plusieurs personnes paient de leur vie et les familles en compte des victimes.A en croire l’honorable Iracan Gratien de Saint Nicolas, des civils ont été tués dans la nuit du 07 au 08 août 2020 dans la localité Bolobolo à 8 km de Walu, en pleine forêt situé à 23 km au sud-ouest de Bunia, Chef- lieu de la Province de l’Ituri. Quand les forces de sécurité en Ituri se rabattent sur les paisibles citoyens qui ne demandent que la paix et la sécurité pendant la marche, les criminels intouchables, en attente des grades militaires et des fonds de jouissance, continuent à circuler librement, tuant et pillant le peuple. Qu’est-ce la Province de l’Ituri a -t-elle fait, pour être punie de la sorte ? Le Comité de sécurité de la province, totalement affaibli, infiltré et attiré plus vers l’amateurisme et l’affairisme reste insensible au cri de désespoir de la population. Nous sommes dans une situation où les assassinats sont devenus normaux, sans aucune valeur morale, nous a révélé l’Honorable Iracan Gratien de Saint-Nicolas,Député national,Élu de la ville de BuniaProvince de l’Ituri. Pius Romain Rolland

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