Loi Tshani: Moise Katumbi menace de quitter la majorité si cette loi « ne serait-ce que programmée pour être débattue au Parlement »

Officiellement membre de l’Union Sacrée pour la Nation, Moïse Katumbi Chapwe trace déjà son avenir et celui de son parti politique. La loi Tshani demeure une raison imminente qui causerait son départ de cette plateforme politique initiée par le président Tshisekedi.

Dans une interview exclusive accordée à nos confrères de Jeuneafrique, vendredi 20 août, l’ancien gouverneur du Katanga menace a laissé entendre qu’il n’est pas le seul congolais à avoir un parent étranger.

« Des Moïse Katumbi , il y en a des millions en RDC ! Quelle famille ici n’a pas un parent, un cousin, un fils ou une fille, une nièce ou un neveu qui n’est pas congolais d’origine ? Nous partageons neuf frontières avec nos voisins, ce qui est un cas unique en Afrique. Chaque année, des milliers de mariages mixtes sont célébrés. » A-t-il fait remarquer.

Une loi raciste

Pour le leader d’Ensemble, ce projet de loi porté par le député Nsingi Pululu n’a qu’un seul nom « Le racisme ».

Par conséquent, si une telle loi venait à s’appliquer, l’homme de Kashobwe menace de quitter l’Union Sacrée.

« Il s’agit clairement d’une ligne rouge. Si elle venait à être ne serait-ce que programmée pour être débattue au Parlement, nous quitterions la majorité. » Annonce-t-il.

La proposition de Loi Tshani consiste à verrouiller la magistrature suprême. Seuls les congolais de père et de mère pourront accéder à la présidence de la République selon l’esprit de ce projet de loi.

Miguel Mpiutu

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